Des perquisitions ont été menées ces derniers jours par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) dans les bureaux des trois cadres de Renault soupçonnés d'espionnage par le groupe automobile, et leur ordinateurs ont été saisis, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.
Selon leparisien.fr, qui a révélé l'information, les perquisitions menées sous l'égide du parquet de Paris auraient eu lieu discrètement, en dehors des heures de bureau, sur le site de Renault Guyancourt (Yvelines). Le journal en ligne indique que ces perquisitions ont eu lieu mardi soir, mais une source contactée par l'AFP affirme qu'elles n'ont pas été menées ce soir.
A la suite d'une enquête interne après l'envoi d'une lettre anonyme, trois cadre de Renault ont été mis à pied début janvier par le constructeur qui les soupçonne d'avoir diffusé des informations sensibles. l'affaire a conduit au dépôt le 13 janvier d'une plainte contre X "pour des faits constitutifs d'espionnage industriel, de corruption, d'abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée".