PARIS (Reuters) - L'Otan ne doit pas devenir une "unique force de frappe" contre l'Etat islamique, a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement français, exprimant des réserves sur la volonté de Washington d'accroître le rôle de l'Alliance atlantique dans la lutte contre le terrorisme en Irak et en Syrie.
"Sur la question de l'Otan, le président américain souhaite qu'il y ait une mobilisation plus forte de l'Otan dans la lutte contre Daech (acronyme arabe de l'EI-NDLR)", a dit Christophe Castaner lors du compte rendu du conseil des ministres.
Lors du déjeuner de travail prévu entre Donald Trump et Emmanuel Macron jeudi à Bruxelles, le "président français aura l'occasion de lui dire qu'il est attentif à cette position-là mais qu'il ne s'agit pas de transformer l'Otan en unique force de frappe contre Daech", a-t-il ajouté. "Donc il y aura des discussions sur ces sujets-là".
(Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse)