Au terme du premier fixing du jour à Londres, l'once d'or cotait 1.129,3 dollars (- 3,95 dollars par rapport au fixing d'hier après-midi) et 1.009,1 euros (+ 1,5 euro).
Les grandes places boursières européennes reculent vivement ce midi (- 3% pour le DAX allemand et le CAC 40 français pour l'heure), dans le sillage des craintes inspirées par le dossier Volkswagen (XETRA:VOWG), qui a reconnu des manoeuvres destinées à améliorer les résultats des tests d'émission de certains de ses véhicules diesel aux Etats-Unis.
L'affaire prend une tournure judiciaire, avec l'ouverture d'une enquête par le département de la Justice, et elle pourrait faire tache d'huile dans le reste du monde. La Corée du Sud a déjà annoncé qu'elle enquêtait à ce sujet. Mais l'or, souvent réputé pour son caractère défensif, ne semble pas en tirer parti.
Fondamentalement en effet, une hausse des taux courts se profile toujours aux Etats-Unis, mais si elle semble plus confuse que jamais. L'image de la banque centrale américaine été brouillée hier par l'intervention d'un membre de son comité de politique monétaire. Le président de la Fed de Saint-Louis, James Bullard, a évoqué hier auprès de CNBC une information pouvant accélérer la confusion boursière (et baissière) de ces derniers jours. A savoir, 'la probabilité' que la Fed relève ses taux durant sa prochaine réunion de politique monétaire en octobre prochain. Bullard en a surtout profité pour régler ses comptes, publiquement, envers les membres du FOMC ayant voté la semaine dernière pour le statu quo diffusé jeudi soir, détaillent les spécialistes de XTB France.
Quoi qu'il en soit, les taux longs américains restent voisins de 2,20%, alors qu'ils étaient tombés fin août à 2% environ.
Enfin, l'encours de lingots adossé au SPDR Gold Shares, premier ETF aurifère au monde, a de nouveau baissé hier soir de 3,6 tonnes, à 674,6 tonnes.
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