Le groupe d'expertise comptable et de services aux entreprises Fiducial est le dernier candidat à la reprise de la société de gardiennage en redressement Neo Security qui doit être fixée sur son avenir jeudi, selon le site Internet du journal Les Echos.
La holding détenant l'agence de personnel d'accueil Sofinord a retiré son offre, en raison de deux clauses suspensives mentionnées pour la reprise et qui ne sont pas remplies.
"J'avais demandé à l'Etat, via la CDC, de participer à la prise de risque, en finançant la moitié des besoins en fond de roulement, soit 7 millions d'euros", indique le patron de la holding, Patrick Thélot, repris sur le site.
"Et, par ailleurs, je voulais m'assurer que la marge brute dégagée par les contrats repris permettrait d'atteindre assez rapidement l'équilibre d'exploitation. Or celle-ci s'élève à 12,5 %, c'est insuffisant", explique-t-il.
Le groupe lyonnais Fiducial a désormais le chemin dégagé pour une reprise de la société de gardiennage, après le retrait de toutes les offres concurrentes.
La semaine dernière, une source proche du dossier avait indiqué à l'AFP que l'offre de Fiducial "portait sur 3.140 salariés", sur les 4.500 que compte l'entreprise.
L'offre pouvait toutefois être encore améliorée jusqu'au 30 juillet.
Selon le site du journal économique, le projet "a reçu un avis favorable unanime des sept organisations syndicales", lors du Comité central d'entreprise (CCE) de mardi.
Un autre candidat, G4S, a confirmé une offre partielle ne portant que sur 159 salariés et un seul contrat, celui de la surveillance de l'ambassade des Etats-Unis. Cette "offre est complémentaire" de celle de Fiducial, qui n'est pas intéressé à la reprise de ce contrat, avait également indiqué cette source. Le tribunal de commerce de Paris doit statuer jeudi.