Le nombre de transactions de logements anciens réalisé par le réseau d'agences immobilières Century 21 en France a chuté de 17,4% entre les premiers semestres 2011 et 2012 mais la baisse des prix est restée limitée (-2,6%) entre les mêmes périodes, a-t-il annoncé lundi.
"Cette faible diminution des prix en France, alors que Paris continue d'augmenter, indique que les vendeurs refusent pour l'heure d'ajuster leurs prix à la baisse", souligne le président de Century 21 Laurent Vimont.
Il s'agit toutefois, depuis la crise de 2008, de la première baisse sur un an du prix moyen au m2 (2.623 euros). Mais les prix ne sont en diminution que de -0,4% au 1er semestre 2012 par rapport au second semestre 2011, "ce qui semble indiquer que le plus fort de la baisse est déjà derrière nous", affirme Century 21.
Sept régions, qui avaient toutefois presque toutes enregistré une baisse en 2011, voient même leurs prix en hausse: Bretagne, Centre, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin et Lorraine.
En raison d'une demande supérieure à l'offe, Paris continue de voler de record en record et se situe désormais à 8.478 euros/m2 en moyenne (394.209 euros pour un appartement) pour les biens vendus par l'intermédiaire du réseau Century 21.
Pour l'ensemble de l'année 2012, M. Vimont envisage un baisse de 15% à 20% par rapport à 2011 du marché des transactions de logements anciens mais table sur un maintien des prix au même niveau qu'en 2011, voire même sur "une légère hausse".
Cette chute des transactions s'explique, selon M. Vimont, par "la suppression dans l'ancien du PTZ (prêt à taux zéro), l'augmentation des taux d'intérêt jusqu'en mars et le durcissement des conditions d'octroi des crédits par les banques qui ont exclu du marché les ménages les plus modestes".