Investing.com - L'euro a redressé la barre face à la plupart de ses concurrents ce jeudi après-midi, sa popularité s'étant trouvée encouragée par l'idée selon laquelle une dégradation de la notation espagnole par l'agence Standard & Poor's pourrait forcer cette dernière à enfin tendre la main.
En seconde partie de séance européenne, le dollar U.S. a ainsi fléchi devant lui, l'EUR/USD gagnant 0.3% pour se hisser à 1.2913.
La pression poussant l'Espagne à accepter une bouée de sauvetage est encore montée d'un cran après que S&P en ait rétrogradé l'appréciation dans la soirée de mercredi vers BBB-moins, seulent un cran au-dessus des actifs indésirables, avec une perspective négative, invoquant "les risques grandissants liés à l'état des finances nationales".
Elle a aussi estimé que la capacité de Madrid à faire face aux problèmes posés par crises fiscales et économiques actuelles diminuait.
La devise européenne a été malmenée ces derniers jours, au vu du flou de la position de Madrid concernant une possible demande d'aide, et de la forme que prendrait une opération de secours.
L'Italie a pour sa part vu ce matin les coûts de ses emprunts augmenter jusqu'à leur plus haut niveau depuis la mi-juillet lors d'une adjudication de bons du trésor à trois ans, reflétant la nervosité découlant de l'hypothèse d'une contagion par l'Espagne.
Mais la monnaie unique a retrouvé des partisans après que Christine Lagarde, directrice du Fonds Monétaire International, ait concédé que les membre du bloc euro en difficulté comme la Grèce et l'Espagnedevaient disposer de davantage de temps afin de diminuer leurs déficits budgétaires.
Il en a été de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP prenant 0.14% pour grimper à 0.8054.
Le yen a également subi son avancée, l'EUR/JPY s'élevant de 0.56% pour se retrouver à 101.2, mais pas le franc suisse, l'EUR/CHF trébuchant de 0.07% pour glisser à 1.2084.
Le compte-rendu du conseil directeur tenu en septembre par la Banque du Japon publié à l'aube laissait quand à lui entendre que certains de ses membres étaient favorables à des assouplissements plus agressifs, ravivant du coup l'attente d'accomodements supplémentaires de sa part au cours du mois.
Elle avait alors déjà ajouté 10 billions de JPY à son programme d'achats d'actifs.
Des chiffre officiels montraient aussi que les commandes de machines avaient connu en août leur premier revers en trois mois, ranimant le spectre d'un affaiblissement de la relance nippone.
Ses homologues canadienne et néo-zélandaise ont aussi subi sa domination, mais pas l'australienne, l'EUR/AUD dérapant de 0.13% pour glisser à 1.2564, l'EUR/CAD arrachant 0.03% pour monter à 1.2644 et l'EUR/NZD progressant de 0.09% pour culminer à 1.5784.
La seconde a repris du poil de la bête après que les autorités de l'Australie aient souligné la création de 14 500 emplois en septembre, dépassant du coup largement les 3 800 espérés.
Le taux de chômage national a toutefois frémi de 5.1 vers 5.4% dans le même temps, alors qu'une ascension à 5.3% était déjà redoutée.
Les Etats-Unis divulgueront de leur côté en fin de journée leurs chiffres officiels portant sur le commerce extérieur, les nouvelles inscriptions au chômage, les prix à l'importation et le volume des réserves pétrolières.
En seconde partie de séance européenne, le dollar U.S. a ainsi fléchi devant lui, l'EUR/USD gagnant 0.3% pour se hisser à 1.2913.
La pression poussant l'Espagne à accepter une bouée de sauvetage est encore montée d'un cran après que S&P en ait rétrogradé l'appréciation dans la soirée de mercredi vers BBB-moins, seulent un cran au-dessus des actifs indésirables, avec une perspective négative, invoquant "les risques grandissants liés à l'état des finances nationales".
Elle a aussi estimé que la capacité de Madrid à faire face aux problèmes posés par crises fiscales et économiques actuelles diminuait.
La devise européenne a été malmenée ces derniers jours, au vu du flou de la position de Madrid concernant une possible demande d'aide, et de la forme que prendrait une opération de secours.
L'Italie a pour sa part vu ce matin les coûts de ses emprunts augmenter jusqu'à leur plus haut niveau depuis la mi-juillet lors d'une adjudication de bons du trésor à trois ans, reflétant la nervosité découlant de l'hypothèse d'une contagion par l'Espagne.
Mais la monnaie unique a retrouvé des partisans après que Christine Lagarde, directrice du Fonds Monétaire International, ait concédé que les membre du bloc euro en difficulté comme la Grèce et l'Espagnedevaient disposer de davantage de temps afin de diminuer leurs déficits budgétaires.
Il en a été de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP prenant 0.14% pour grimper à 0.8054.
Le yen a également subi son avancée, l'EUR/JPY s'élevant de 0.56% pour se retrouver à 101.2, mais pas le franc suisse, l'EUR/CHF trébuchant de 0.07% pour glisser à 1.2084.
Le compte-rendu du conseil directeur tenu en septembre par la Banque du Japon publié à l'aube laissait quand à lui entendre que certains de ses membres étaient favorables à des assouplissements plus agressifs, ravivant du coup l'attente d'accomodements supplémentaires de sa part au cours du mois.
Elle avait alors déjà ajouté 10 billions de JPY à son programme d'achats d'actifs.
Des chiffre officiels montraient aussi que les commandes de machines avaient connu en août leur premier revers en trois mois, ranimant le spectre d'un affaiblissement de la relance nippone.
Ses homologues canadienne et néo-zélandaise ont aussi subi sa domination, mais pas l'australienne, l'EUR/AUD dérapant de 0.13% pour glisser à 1.2564, l'EUR/CAD arrachant 0.03% pour monter à 1.2644 et l'EUR/NZD progressant de 0.09% pour culminer à 1.5784.
La seconde a repris du poil de la bête après que les autorités de l'Australie aient souligné la création de 14 500 emplois en septembre, dépassant du coup largement les 3 800 espérés.
Le taux de chômage national a toutefois frémi de 5.1 vers 5.4% dans le même temps, alors qu'une ascension à 5.3% était déjà redoutée.
Les Etats-Unis divulgueront de leur côté en fin de journée leurs chiffres officiels portant sur le commerce extérieur, les nouvelles inscriptions au chômage, les prix à l'importation et le volume des réserves pétrolières.