Investing.com - La semaine passée aura vu le dollar clôturer à la baisse face à ses principaux concurrents après que des résultats économiques décevants aient alimenté la crainte d'un ralentissement de la croissance et confortée l'idée selon laquelle la Réserve Fédérale devrait conserver une politique monétaire souple pour encore quelque temps.
L'association américaine des agents immobiliers a en effet indiqué que les ventes de logements en cours avaient perdu 11.6% en avril, soit nettement moins que les 1% craints. Une autre étude montrait pour sa part que les dépenses des consommateurs du pays n'avaient progressé que de 0.4% le mois dernier, au lieu des 0.5% espérés.
Les chiffres révisés du PIB des Etats-Unis publiés en début de semaine avaint déjà indiqué que sa croissance au premier trimestre avait été plus lente que prévu, se situant à 1.8% au lieu des 2.1% attendus.
L'euro l'avait entamée à son pire niveau des deux mois écoulés par rapport au billet vert, sur fond de crainte d'une restructuration de la dette de la Grèce, mais George Provopoulos, directeur de la banque centrale grecque a assuré vendredi que le pays honorerait entièrement ses créances s'il s'en tenait à son plan d'austérité.
La monnaie unique a également retrouvé du soutien après que Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne et déclaré jeudi que les décideurs surveillaient l'inflation "avec attention", ravivant l'attente d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de cette dernière en cours d'année.
La livre sterling s'est approchée en fin de semaine d'un pic des deux années écoulées contre une devise américaine affaiblie, mais les inforrmations dévoilées en début de semaine, mettant en évidence pour le premier trimestre la plus forte baisse des dépenses des ménages en presque deux ans, laissant à penser que la Banque d'Angleterre avait peu de chances de revoir ses taux d'intérêt à la hausse dans les prochains mois.
Le franc suisse a toutefois émergé comme le grand gagnant, les craintes liées à la dette souveraine planant sur la zone euro et les perspectives de croissance économique américaines lui faisant atteindre des sommets jamais vus face à ses homologues européen et américain.
Le dollar Néo-zélandais s'est par ailleurs élevé vers son plus haut niveau en trois ans après que Bill English, ministre des finances nationales, ait confirmé que China Investment, un fonds de pension souverain, avait manifesté son intérêt pour l'achat d'obligations du pays aux enchères.
La semaine prochaine verra les marchés américains rester clos lundi pour fêter le memorial day, tandis que les yeux des investisseurs seront tous tournés vers le rapport de vendredi sur la masse salariale privée des Etats-Unis afin d'évaluer la force de la reprise économique, après s'être concentrés sur Jean-Claude Trichet, chef de la BCE, qui prononcera un discours jeudi.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 30 mai
La Nouvelle-Zélande dévoilera l'état officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, puis le nombre des permis de construire accordés, précurseur de l'activité future dans le domaine du bâtiment. L'australie fera ensuite de même avec les bénéfices opérationnels de ses entreprises, indicateur important de vigueur de l'économie.
Le gouvernement canadien révèlera ensuite ses chiffres sur l'inflation des matières premières et à la sortie des usines, signes avant-coureurs de celle des prix au détail, ainsi qu'une étude sur le compte courant du pays.
Les marchés américains resteront inactifs en célébration du memorial day, et ceux de la Grande-Bretagne pour cause de jour férié.
Mardi 31 mai
Le Japon fera connaître le montant officiel des dépenses de ses ménages ains que des revenus nets moyens, sans oublier l'évaluation préliminaire de la production industrielle, signe fort de prospérité économique.
Le gouvernement australien dévoilera l'état du compte courant du pays, ainsi que des emprunts du secteur privé et le nombre des permis de construire, qui reflète très bien celui des chantiers futurs, et la Nouvelle-Zélande fera de même avec son rapport sur la confiance dans les entreprises, indice de santé de l'économie.
La zone euro publiera ses informations préliminaires sur son inflation des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi qu'un rapport sur son taux de chômage, tandis que l'Allemagne l'imitera avec les variations officielles de son marché de l'emploi.
Les autorités suisses ne seront pas en reste avec leur PIB du premier trimestre, mesure la plus globale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, et avec leur indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le Canada donnera à son tour le PIB calculé par son gouvernement, l'instrument de mesure le plus général de la croissance de l'économie. La Banque du Canada annoncera par ailleurs son taux d'intérêt immédiat, qui sera accompagné par son communiqué sur le sujet, comprenant une analyse poussée des perspectives économiques.
Les Etats-Unis concluront la journée avec l'inflation immobilière et la confiance des consommateurs, mesurés par des experts des secteurs concernés, ainsi qu'un indice de l'activité manufacturière dans la région de Chicago.
Mercredi premier juin
Le gouvernement australien dévoilera ses informations concernant le PIB, la mesure la plus large de l'activité économique, ainsi que les prix des matières premières, qui représentent plus de la moitié des revenus à l'exportation nationaux.
Leurs homologues suisses feront de même à propos des ventes au détail, premier signe des dépenses des consommateurs, et qui constituent la majeure partie de l'activité économique générale, puis avec l'activité du secteur manufacturier, signe fort de santé économique.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre donnera ses chiffres officiels des prêts nets aux particuliers, mais aussi des prêts immobiliers accordés et des réserves monétaires M4, tandis que le gouvernement fera de même à props de l'activité manufacturière.
L'agence américaine de gestion des ressources humaines ADP fera son rapport sur la masse salariale non agricole, précédant de deux jours les informations émanant des autorités, et l'institut de gestion des approvisionnements fera de même avec ses résultats de l'activité manufacturière.
Jeudi 2 juin
Le Japon divulguera le volume officiel des ses dépenses d'équipement, signe avant-coureur de santé économique, de même que l'Australie avec la balance commerciale nationale et les ventes au détail, qui constituent la plus grosse partie de l'activité économique, puis les autorités néo-zélandaises les imiteront avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, précurseur de l'activité future du domaine de la construction.
En Europe, les marchés français, allemands, italiens et suisses resteront clos pour fêter le jour de l'ascension, tandis que le gouvernement de la Grande-Bretagne dévoilera ses chiffres de la croissance dans le secteur du bâtiment, signe crucial de vigueur de l'économie.
Les Etats-Unis feront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, et donneront à connaitre les chiffres révisés de la production non agricole et le coût de la main-d'oeuvre, sans oublier le volume officiel des commandes auprèsdes usines, reflétant la production à venir, et l'inventaire des réserves de pétrole brut.
Vendredi 3 juin
Le Royaume-Uni communiquera une étude sur la croissance de son secteur tertiaire, indice fort de santé économique.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une série de résultats, avec notamment un rapport gouvernemental sur les variations dans le marché de l'emploi hors agriculture, très attendu par les investisseurs, et les autorités nationales feront de même avec le taux de chômage général et le salaire horaire moyen, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements annoncera son indice de la croissance du secteur des services.
L'association américaine des agents immobiliers a en effet indiqué que les ventes de logements en cours avaient perdu 11.6% en avril, soit nettement moins que les 1% craints. Une autre étude montrait pour sa part que les dépenses des consommateurs du pays n'avaient progressé que de 0.4% le mois dernier, au lieu des 0.5% espérés.
Les chiffres révisés du PIB des Etats-Unis publiés en début de semaine avaint déjà indiqué que sa croissance au premier trimestre avait été plus lente que prévu, se situant à 1.8% au lieu des 2.1% attendus.
L'euro l'avait entamée à son pire niveau des deux mois écoulés par rapport au billet vert, sur fond de crainte d'une restructuration de la dette de la Grèce, mais George Provopoulos, directeur de la banque centrale grecque a assuré vendredi que le pays honorerait entièrement ses créances s'il s'en tenait à son plan d'austérité.
La monnaie unique a également retrouvé du soutien après que Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne et déclaré jeudi que les décideurs surveillaient l'inflation "avec attention", ravivant l'attente d'une nouvelle hausse des taux d'intérêt de cette dernière en cours d'année.
La livre sterling s'est approchée en fin de semaine d'un pic des deux années écoulées contre une devise américaine affaiblie, mais les inforrmations dévoilées en début de semaine, mettant en évidence pour le premier trimestre la plus forte baisse des dépenses des ménages en presque deux ans, laissant à penser que la Banque d'Angleterre avait peu de chances de revoir ses taux d'intérêt à la hausse dans les prochains mois.
Le franc suisse a toutefois émergé comme le grand gagnant, les craintes liées à la dette souveraine planant sur la zone euro et les perspectives de croissance économique américaines lui faisant atteindre des sommets jamais vus face à ses homologues européen et américain.
Le dollar Néo-zélandais s'est par ailleurs élevé vers son plus haut niveau en trois ans après que Bill English, ministre des finances nationales, ait confirmé que China Investment, un fonds de pension souverain, avait manifesté son intérêt pour l'achat d'obligations du pays aux enchères.
La semaine prochaine verra les marchés américains rester clos lundi pour fêter le memorial day, tandis que les yeux des investisseurs seront tous tournés vers le rapport de vendredi sur la masse salariale privée des Etats-Unis afin d'évaluer la force de la reprise économique, après s'être concentrés sur Jean-Claude Trichet, chef de la BCE, qui prononcera un discours jeudi.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 30 mai
La Nouvelle-Zélande dévoilera l'état officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, puis le nombre des permis de construire accordés, précurseur de l'activité future dans le domaine du bâtiment. L'australie fera ensuite de même avec les bénéfices opérationnels de ses entreprises, indicateur important de vigueur de l'économie.
Le gouvernement canadien révèlera ensuite ses chiffres sur l'inflation des matières premières et à la sortie des usines, signes avant-coureurs de celle des prix au détail, ainsi qu'une étude sur le compte courant du pays.
Les marchés américains resteront inactifs en célébration du memorial day, et ceux de la Grande-Bretagne pour cause de jour férié.
Mardi 31 mai
Le Japon fera connaître le montant officiel des dépenses de ses ménages ains que des revenus nets moyens, sans oublier l'évaluation préliminaire de la production industrielle, signe fort de prospérité économique.
Le gouvernement australien dévoilera l'état du compte courant du pays, ainsi que des emprunts du secteur privé et le nombre des permis de construire, qui reflète très bien celui des chantiers futurs, et la Nouvelle-Zélande fera de même avec son rapport sur la confiance dans les entreprises, indice de santé de l'économie.
La zone euro publiera ses informations préliminaires sur son inflation des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi qu'un rapport sur son taux de chômage, tandis que l'Allemagne l'imitera avec les variations officielles de son marché de l'emploi.
Les autorités suisses ne seront pas en reste avec leur PIB du premier trimestre, mesure la plus globale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, et avec leur indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
Le Canada donnera à son tour le PIB calculé par son gouvernement, l'instrument de mesure le plus général de la croissance de l'économie. La Banque du Canada annoncera par ailleurs son taux d'intérêt immédiat, qui sera accompagné par son communiqué sur le sujet, comprenant une analyse poussée des perspectives économiques.
Les Etats-Unis concluront la journée avec l'inflation immobilière et la confiance des consommateurs, mesurés par des experts des secteurs concernés, ainsi qu'un indice de l'activité manufacturière dans la région de Chicago.
Mercredi premier juin
Le gouvernement australien dévoilera ses informations concernant le PIB, la mesure la plus large de l'activité économique, ainsi que les prix des matières premières, qui représentent plus de la moitié des revenus à l'exportation nationaux.
Leurs homologues suisses feront de même à propos des ventes au détail, premier signe des dépenses des consommateurs, et qui constituent la majeure partie de l'activité économique générale, puis avec l'activité du secteur manufacturier, signe fort de santé économique.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre donnera ses chiffres officiels des prêts nets aux particuliers, mais aussi des prêts immobiliers accordés et des réserves monétaires M4, tandis que le gouvernement fera de même à props de l'activité manufacturière.
L'agence américaine de gestion des ressources humaines ADP fera son rapport sur la masse salariale non agricole, précédant de deux jours les informations émanant des autorités, et l'institut de gestion des approvisionnements fera de même avec ses résultats de l'activité manufacturière.
Jeudi 2 juin
Le Japon divulguera le volume officiel des ses dépenses d'équipement, signe avant-coureur de santé économique, de même que l'Australie avec la balance commerciale nationale et les ventes au détail, qui constituent la plus grosse partie de l'activité économique, puis les autorités néo-zélandaises les imiteront avec le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, précurseur de l'activité future du domaine de la construction.
En Europe, les marchés français, allemands, italiens et suisses resteront clos pour fêter le jour de l'ascension, tandis que le gouvernement de la Grande-Bretagne dévoilera ses chiffres de la croissance dans le secteur du bâtiment, signe crucial de vigueur de l'économie.
Les Etats-Unis feront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, et donneront à connaitre les chiffres révisés de la production non agricole et le coût de la main-d'oeuvre, sans oublier le volume officiel des commandes auprèsdes usines, reflétant la production à venir, et l'inventaire des réserves de pétrole brut.
Vendredi 3 juin
Le Royaume-Uni communiquera une étude sur la croissance de son secteur tertiaire, indice fort de santé économique.
Les Etats-Unis concluront la semaine avec une série de résultats, avec notamment un rapport gouvernemental sur les variations dans le marché de l'emploi hors agriculture, très attendu par les investisseurs, et les autorités nationales feront de même avec le taux de chômage général et le salaire horaire moyen, tandis que l'institut de gestion des approvisionnements annoncera son indice de la croissance du secteur des services.