Investing.com - L'euro s'est extirpé de ses creux journaliers face à la plupart de ses concurrents ce mardi après-midi, après que Wolfgang Schäuble, ministre des finances allemand, ait affirmé que sa défense "valait tous les sacrifices".
En début de seconde partie de séance européenne, il a repris le dessus contre de dollar U.S. avec un couple EUR/USD grignotant 0.04% pour se hisser à 1.2934.
M. Schäuble a en effet déclaré lors d'une visite à Helsinki que les dirigeants européens devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de protéger la monnaie unique.
Celle-ci était descendue d'un cran, après que les médias allemands aient rapporté que les avocats de la Bundesbank seraient en train d'examiner la légalité du programme d'achats d'actifs mis en place par la Banque Centrale Européenne, ce qui pourrait augurer d'une bataille juridique homérique.
L'Espagne a ainsi vu les coûts de ses emprunts remonter lors d'une mise aux enchères de dettes à court terme, reflétant le poids de son hésitation persistante à recourir à un plan de secours total.
Madrid devrait aussi présenter jeudi le premier jet de son budget 2013 et annoncer des réformes économiques majeures, tandis que les résultats du test d'effort des banques nationales devraient être connus le lendemain, tandis que l'agence de notation Moody's procèdera dans la semaine à la révision de sa notation.
La Grèce demeurait également source d'angoisse, alors qu'Athènes se préparait à dévoiler en fin de semaine une série de coupes budgétaires supplémentaires exigées par les bailleurs de fonds internationaux, sur fond de rumeurs d'un déficit budgétaire dépassant les hypothèses les plus pessimistes.
La livre sterling n'a pu la retenir aux abords de son creux des deux semaines écoulées, l'EUR/GBP fléchissant de seulement 0.06% pour glisser à 0.7967.
Paul Fisher, membre éminent du conseil de direction de la Banque d'Angleterre, a quand à lui estimé à la mi-journée que le plan de rachat d'actifs présenté par la BCE en début de mois semblait avoir ramené le calme sur les marché obligataires et pourrait constituer les fondations d'une résolution du problème du surendettement régional.
Les dégâts ont d'autre part été limités par rapport au yen et au franc suisse, l'EUR/JPY laissant échapper 0.04% pour se situer à 100.62 et l'EUR/CHF se rétractant de 0.07% pour reprendre pied à 1.2091.
Thomas Jordan, chef de la Banque Nationale Suisse, avait auparavant rappelé qu'il était encore trop tôt pour dire si la problème du surendettement du bloc euro était en train de se résorber, malgré la baisse des coûts des emprunts de ses membres, rappelant que les menaces pesant sur l'économie helvète étaient importantes.
Ses homologues australienne et néo-zélandaise l'ont aussi dominée, mais pas la canadienne, l'EUR/AUD reculant de 0.02% pour s'échanger à 1.24, l'EUR/CAD engrangeaent 0.13% pour s'élever à 1.2671 et l'EUR/NZD plongeant de 0.2% pour toucher le fond à 1.5681.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, devait de son côté rencontrer aujourd'hui la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.
En début de seconde partie de séance européenne, il a repris le dessus contre de dollar U.S. avec un couple EUR/USD grignotant 0.04% pour se hisser à 1.2934.
M. Schäuble a en effet déclaré lors d'une visite à Helsinki que les dirigeants européens devraient faire tout ce qui est en leur pouvoir afin de protéger la monnaie unique.
Celle-ci était descendue d'un cran, après que les médias allemands aient rapporté que les avocats de la Bundesbank seraient en train d'examiner la légalité du programme d'achats d'actifs mis en place par la Banque Centrale Européenne, ce qui pourrait augurer d'une bataille juridique homérique.
L'Espagne a ainsi vu les coûts de ses emprunts remonter lors d'une mise aux enchères de dettes à court terme, reflétant le poids de son hésitation persistante à recourir à un plan de secours total.
Madrid devrait aussi présenter jeudi le premier jet de son budget 2013 et annoncer des réformes économiques majeures, tandis que les résultats du test d'effort des banques nationales devraient être connus le lendemain, tandis que l'agence de notation Moody's procèdera dans la semaine à la révision de sa notation.
La Grèce demeurait également source d'angoisse, alors qu'Athènes se préparait à dévoiler en fin de semaine une série de coupes budgétaires supplémentaires exigées par les bailleurs de fonds internationaux, sur fond de rumeurs d'un déficit budgétaire dépassant les hypothèses les plus pessimistes.
La livre sterling n'a pu la retenir aux abords de son creux des deux semaines écoulées, l'EUR/GBP fléchissant de seulement 0.06% pour glisser à 0.7967.
Paul Fisher, membre éminent du conseil de direction de la Banque d'Angleterre, a quand à lui estimé à la mi-journée que le plan de rachat d'actifs présenté par la BCE en début de mois semblait avoir ramené le calme sur les marché obligataires et pourrait constituer les fondations d'une résolution du problème du surendettement régional.
Les dégâts ont d'autre part été limités par rapport au yen et au franc suisse, l'EUR/JPY laissant échapper 0.04% pour se situer à 100.62 et l'EUR/CHF se rétractant de 0.07% pour reprendre pied à 1.2091.
Thomas Jordan, chef de la Banque Nationale Suisse, avait auparavant rappelé qu'il était encore trop tôt pour dire si la problème du surendettement du bloc euro était en train de se résorber, malgré la baisse des coûts des emprunts de ses membres, rappelant que les menaces pesant sur l'économie helvète étaient importantes.
Ses homologues australienne et néo-zélandaise l'ont aussi dominée, mais pas la canadienne, l'EUR/AUD reculant de 0.02% pour s'échanger à 1.24, l'EUR/CAD engrangeaent 0.13% pour s'élever à 1.2671 et l'EUR/NZD plongeant de 0.2% pour toucher le fond à 1.5681.
Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, devait de son côté rencontrer aujourd'hui la chancelière allemande Angela Merkel à Berlin.