Jeudi midi sur les marchés pétroliers en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord d'échéance juillet reculait de 1,1% à 65 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 1,2% à 60,7 dollars.
Certes, l'EIA, l'agence fédérale américaine de l'énergie, a fait état hier d'une baisse de 6,8 millions de barils des réserves commerciales de brut des Etats-Unis la semaine dernière, soit 'la plus forte baisse depuis juillet dernier', rapporte Aurel BGC.
Alors que la 'driving season' est en cours outre-Atlantique, les raffineries ont augmenté leur facteur de charge. Ce qui n'a pas empêché les stocks d'essence de baisser d'environ trois millions de barils, alors qu'ils étaient attendus en légère hausse.
De plus, 'dans son rapport mensuel, l'Opep a indiqué être confiante dans la diminution de l'offre excédentaire de pétrole au cours des prochains mois grâce à l'augmentation de la demande et au ralentissement de l'offre extérieure au cartel', ajoute le bureau d'études parisien.
De ce fait, le cours du brut s'est orienté à la hausse hier et le Brent a dépassé 66 dollars. Une hausse qui est suivie ce jour d'une consolidation.
Cela étant, et malgré la baisse du nombre des forages, la production pétrolière américaine est bien repartie en hausse : elle a franchi en hausse la semaine passée la barre des 9,6 millions de barils, marquant ainsi un énième record en plus de quarante ans. Mais selon l'EIA, il devrait s'agir d'un pic et ces extractions pourraient maintenant reculer.
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