Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Le FMI veut 500 milliards de dollars supplémentaires face à la crise

Publié le 18/01/2012 15:30

Le Fonds monétaire international (FMI) veut disposer d'au moins 500 milliards de dollars supplémentaires pour faire face à la crise de la zone euro et à ses retombées sur l'économie mondiale, et devrait donc solliciter les pays émergents pour qu'ils participent à l'effort.

Selon une estimation de l'institution financière, les "besoins de financement potentiels mondiaux dans les années qui viennent" s'élèvent à 1.000 milliards de dollars.

Dès lors, "le Fonds aimerait parvenir à lever jusqu'à 500 milliards de dollars de ressources prêtables supplémentaires", a-t-il annoncé mercredi dans un communiqué, confirmant des informations de presse.

Ces ressources supplémentaires seront demandées aux Etats membres du FMI, avait expliqué un peu plus tôt à l'AFP une source proche du dossier, précisant que, pour des raisons comptables, ce sont en tout jusqu'à 600 milliards de dollars supplémentaires qui pourraient être requis. Cela permettrait de disposer d'un matelas de sécurité, a-t-on ajouté de même source.

Le Fonds dispose actuellement d'un tout petit peu moins de 385 milliards de dollars de ressources qu'il peut prêter aux Etats membres qui en ont besoin. Il s'agirait donc de porter ce montant à 885 milliards.

Les Etats de la zone euro se sont déjà engagés en décembre à fournir 150 milliards d'euros (192 milliards de dollars) au FMI "sous forme de prêts bilatéraux".

Resterait donc à l'institution financière de Washington à trouver au moins 308 milliards de dollars environ auprès d'autres Etats membres.

Les Etats-Unis ont déjà fermement manifesté leur refus de remettre au pot.

De leur côté, une poignée de pays de l'Union européenne non membres de la zone euro (République tchèque, Danemark, Pologne et Suède) devraient apporter leur contribution, encore non chiffrée. En revanche, le Royaume-Uni se fait désirer, promettant d'étudier la demande du FMI tout en exigeant que les fonds apportés servent à aider des Etats et non à sauver l'euro.

Les efforts du FMI devraient donc se concentrer sur les pays émergents, notamment la Chine, l'Inde, le Brésil et la Russie.

Lors d'une réunion mardi à Washington, la directrice générale du FMI Christine Lagarde a reçu l'aval de son conseil d'administration pour "examiner" les moyens en vue d'augmenter les ressources de l'institution financière.

"Je suis heureuse d'avoir obtenu la reconnaissance de l'importance qu'il y a à assurer que le Fonds dispose de la puissance de feu nécessaire pour contribuer à désamorcer les problèmes posés par la faiblesse actuelle de l'économie mondiale et certains défis régionaux", a-t-elle ensuite affirmé dans un communiqué.

"A cette fin, la direction et les services du Fonds vont examiner les possibilités qui s'offrent pour augmenter la puissance de feu du FMI, avec les garde-fous appropriés", a-t-elle ajouté.

Le prochain rendez-vous sera la réunion des ministres des Finances des pays riches et émergents du G20, les 19 et 20 février à Mexico.

La zone euro, empêtrée dans sa crise de la dette et incapable, jusqu'ici, de bâtir un fonds de secours européen assez solide pour endiguer durablement sa propagation à des poids lourds comme l'Italie ou l'Espagne, s'était tournée fin 2011 vers le FMI.

L'idée des Européens était d'abord de prêter de l'argent au Fonds afin qu'il soit capable, en retour, de venir en aide si besoin à Rome ou Madrid. Le FMI a en effet épuisé une grand part de ses ressources pour secourir la Grèce, le Portugal et l'Irlande, et ne pourrait pas se permettre, en l'état, de mettre au point un programme d'aide d'envergure à une grande économie comme l'Italie.

Mais, dans l'esprit de la zone euro, il s'agit aussi de montrer l'exemple à des pays émergents, Chine en tête, disposés à renflouer le FMI mais réticents à apporter leur écot tant que l'Europe n'aura pas démontré sa propre détermination.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés