Le président François Hollande a insisté mercredi lors du conseil des ministres sur la nécessité "d'une mise en oeuvre rapide et ferme" des décisions du sommet européen de juin sur la zone euro, a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem.
"Le message du président est au fond que les Etats devaient avoir une réactivité à peu près équivalente à celle qu'ont aujourd'hui les marchés", a-t-elle déclaré lors du compte rendu du conseil.
"La conclusion" du chef de l'Etat a été qu'"il fallait absolument que les décisions nées du Conseil européen de la fin juin (à Bruxelles) soient mises en oeuvre rapidement et de façon ferme", a-t-elle dit.
Mme Vallaud-Belkacem a rappelé que "ces décisions, c'était à la fois le plan sur la croissance (...) mais aussi le soutien aux pays qui connaissent la spéculation particulière des marchés à leur encontre: l'Espagne mais aussi l'Italie".
Mardi, le ministre des Affaires européennes Bernard Cazeneuve avait démenti avoir demandé avec ses collègues espagnol et italien une "application immédiate" des accords de ce sommet, comme l'affirmait un communiqué espagnol.
Concernant les mises en perspective négative de la note de plusieurs pays européens dont l'Allemagne par l'agence de notation Moody's, le propos du président de la République "était plutôt de relativiser les choses" car il ne s'agit pas d'une dégradation.
Mais le chef de l'Etat a souligné "la nécessité absolue, confirmée par ces perpectives, de mettre rapidement en oeuvre les engagements du sommet européen" de Bruxelles, a ajouté la porte-parole.