Les mouvements sociaux d'octobre ont coûté 230 millions d'euros à l'industrie française du raffinage, a annoncé jeudi l'Union française des industries pétrolières (patronat).
"Le coût des mouvements sociaux d'octobre 2010 s'élève à 230 millions d'euros pour le raffinage français", écrit l'organisation.
Au plus fort des blocages des dépôts, des raffineries, des terminaux de brut et de l'arrêt du port de Marseille, l'Ufip avait estimé à plusieurs centaines de millions le coût global de la crise pour l'ensemble du secteur. Son estimation de jeudi ne porte que sur le seul secteur du raffinage.
L'organisation, qui entend tirer "toutes les leçons" de cette crise, estime que ce coût "ne pourra pas être récupéré".