Offre du Cyber Monday : Jusqu'à 60% de réduction sur InvestingPro.PROFITER DES SOLDES

Les cosmétiques bios, un marché florissant qui attire les grands du secteur

Publié le 01/01/2001 01:00
CARR
-
TTEF
-

Les cosmétiques bios sont en plein boom malgré la crise et tout le monde s'y met, grandes marques comme distributeurs, avec pour résultat une offre de plus en plus variée et des produits plus accessibles.

Témoin de ce décollage, Cosmébio, l'association française des professionnels de la cosmétique biologique, compte aujourd'hui près de 300 commerçants adhérents, trois fois plus qu'en 2005, des PME aux géants de la cosmétique.

"Depuis deux ans, l'essentiel des nouvelles adhésions provient des traditionnels de la cosmétique", relève son président Thierry Recouvrot.

L'Oréal et Clarins ont racheté des marques de produits certifiés. Yves Rocher, Marionnaud ou encore Nuxe ont lancé leurs propres gammes de soins bio. Mais Carrefour et Auchan, eux, ont lancé en 2008 leurs propres marques.

Le marché reste encore "modeste", avec 3 à 4% des parts du marché de la cosmétique en France, mais "on est sorti du marché de niche", affirme Betty Santonnat, directrice du développement de Cosmébio.

Car les consommateurs sont de plus en plus attirés par une offre qui s'est étoffée tandis que les réseaux de distribution se sont diversifiés, en s'étendant des magasins spécialisés à la parapharmacie puis aux grandes surface.

Après plusieurs années de croissance entre 25% et 30%, le chiffre d'affaires des cosmétiques bio s'est élevé à 250 millions d'euros en France en 2008, et devrait doubler en cinq ans, selon Cosmébio. Pour le marché européen, les ventes ont déjà dépassé 1,5 milliard d'euros.

Le "bio" apparaît comme un bon vecteur de croissance pour les groupes de cosmétique conventionnelle.

"C'est un marché encore émergent mais au très fort potentiel, sur lequel on se positionne", indique-t-on chez le numéro un mondial du secteur, L'Oréal. Le groupe a racheté en 2006 la marque de cosmétiques bio Sanoflore, et développe des gammes bio pour certaines ses marques comme Ushuaïa.

"Le bio ce n'est pas une petite vague, c'est quelque chose d'important dans les cosmétiques du futur", assure Olivier Courtin, directeur général de Clarins. La marque de produits biologiques Kibio, qu'il a reprise en 2006, représente encore "moins de 1% du chiffre d'affaires" total mais elle permet "d'utiliser pour la marque Clarins des produits certifiés".

Yves Rocher a lancé en octobre une gamme de soins visages bios pour "répondre à une nouvelle attente". "C'est un marché en devenir", reconnaît Anne Kayser, directrice marketing du groupe, dont la stratégie consiste à "défendre plutôt la cosmétique végétale, qui est plus large que le certifié bio".

Développé à l'origine par de petites sociétés spécialisées, la cosmétique bio vit une mutation profonde. "Beaucoup de PME ont déjà été rachetées, et il y aura encore un phénomène de concentration", observe M. Recouvrot. Mais "il y a encore de la place pour de petites entreprises qui font du bio très qualitatif", estime le président de Cosmébio qui est également PDG de Florane, une PME du secteur.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés