La Bourse de Paris a commencé la semaine sur une note résolument haussière (+2,25%) dans un marché désireux de récupérer des pertes de la semaine dernière et soutenu par une bonne statistique dans l'immobilier aux Etats-Unis.
A la clôture lundi l'indicateur vedette s'est adjugé 83,81 points pour terminer au-dessus des 3.800 points à 3.813,17 points dans un volume d'échange limité avec 3,2 milliards d'euros échangés.
"Le marché parisien a, avant tout, profité d'un courant acheteur de la part d'opérateurs cherchant des opportunités d'achat après le repli de l'indice la semaine dernière", a expliqué Yves Marçais, gestionnaire d'actions chez Global Equities.
Aucune nouvelle macroéconomique n'explique une telle hausse: il s'agit avant tout d'un retour d'investisseurs après le repli de la semaine dernière, a-t-il ajouté.
L'annonce en début d'après-midi de reventes de logements aux Etats-Unis qui ont bondi en octobre pour atteindre leur plus haut niveau depuis février 2007, a permis de soutenir le sentiment acheteur sur le marché mais sans pour autant en être la raison principale. Le marché avait commencé la journée en hausse et avait notamment apprécié l'annonce d'une progression de l'activité dans la zone euro, pour le quatrième mois consécutif en novembre.
Le titre Renault a gagné 3,78% à 33,20 euros profitant d'une note positive de Crédit Suisse qui a fixé un objectif de cours à 43 euros. Les analystes de Crédit Suisse sont confiants grâce au bon niveau de cash-flow dont devrait bénéficier Renault suite aux résultats satisfaisants de Nissan et à l'amélioration des marchés américains et chinois dans l'automobile. Selon le Crédit Suisse, en 2011, Nissan devrait verser 350 millions d'euros en dividende annuel à Renault.
Peugeot a affiché une hausse bien plus modeste +0,72% à 24,47 euros. ArcelorMittal dont le premier client est le secteur automobile a bien profité des bonnes analyses sur Renault et a gagné +3,16% à 26,09 euros.
Les valeurs bancaires ont été recherchées avec notamment un grand intérêt sur Dexia après l'annonce d'une réflexion de l'Etat français pour rapprocher Dexia de la Société Générale. Le titre du groupe franco-belge prenait 3,94% à 5,40 euros et la Société Générale gagnait 3,51% à 49,09 euros. Le Crédit Agricole et BNP Paribas gagnaient respectivement 2,70% à 14,45 euros et 3,40% à 58,15 euros.