Obtenir 40% de réduction
💰 Buffett investit $6.7 Mds sur Chubb. Copiez son portefeuille gratuitement avec l'outil "Idées" d'InvestingProCopier Portefeuille

L'avis de recherche du 4e opérateur mobile français est officiellement lancé

Publié le 01/01/2001 01:00
Mis à jour le 02/08/2009 09:55
BOUY
-
ILD
-

L'appel à candidatures pour un quatrième opérateur mobile français a été lancé officiellement samedi par le gouvernement, au grand dam des trois acteurs en place, dont Orange qui s'apprête déjà à en contester le prix à Bruxelles.

Le processus a pris du retard puisque l'appel devait être publié avant fin mars, une échéance ensuite repoussée à fin juillet.

La date limite de dépôt des dossiers a été fixée au 29 octobre à midi. Trois semaines au plus tard après cette date, l'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) publiera la liste des candidats recevables.

Au plus tard le 29 mai 2010, le candidat sélectionné sera connu et la licence, d'une durée de vingt ans, lui sera attribuée dans le mois qui suivra.

La France aurait alors quatre opérateurs mobiles. La plupart des grands pays européens en comptent déjà quatre ou cinq.

Fixé au départ à 206 millions d'euros, le ticket d'entrée a été relevé en juin à 240 millions par le gouvernement, suivant l'avis de la Commission des participations et des transferts (CPT).

Orange (France Télécom) qui, comme SFR et Bouygues Telecom, voit d'un mauvais oeil l'arrivée d'un nouveau venu sur un marché juteux, a immédiatement annoncé qu'il saisirait Bruxelles pour contester le prix, qu'il juge trop bas.

"France Télécom va saisir la Commission européenne pour aide d'Etat, c'est-à-dire avantage accordé au quatrième entrant par rapport aux trois autres détenteurs de fréquences mobiles", a déclaré à l'AFP une porte-parole.

L'opérateur historique estime que le montant devrait être le même que celui déboursé par SFR, Bouygues Telecom et lui-même au début des années 2000: 619 millions d'euros chacun.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

Cette fois, les fréquences ont été divisées en trois lots (permettant une couverture nationale, mais limitant le nombre de clients) pour rendre leur prix plus abordable. Mais aux yeux de France Télécom, il faudrait aussi que ce prix tienne compte de la valeur que représente le droit de devenir opérateur.

Contactés par l'AFP, ni SFR ni Bouygues Telecom n'ont souhaité s'exprimer. Bouygues Telecom a souvent manifesté son opposition à l'arrivée d'un numéro quatre, agitant la menace implicite de suppressions d'emplois.

Candidat malheureux en 2007 pour des raisons financières, le groupe Iliad, maison mère du fournisseur d'accès à internet Free, fait figure de favori.

Il s'est "réjoui" de cet appel à un quatrième opérateur, "une chance pour les consommateurs français".

Il promet de réduire la facture télécoms des Français de moitié s'il est choisi. Selon Bercy, l'arrivée d'un nouvel opérateur ferait baisser les prix de 7%.

Le nouvel entrant, qui mettra des années pour construire son réseau, pour un investissement estimé à un milliard d'euros, pourra louer ceux des autres à partir du moment où il couvrira déjà seul 25% de la population, obligation qu'il devra remplir au bout de deux ans. Huit ans après l'attribution de sa licence, il devra couvrir 80% de la population.

Parmi les autres critères de sélection, et c'est une nouveauté, les conditions d'accueil réservées aux MVNO, ces opérateurs qui louent les réseaux de SFR, Orange et Bouygues Telecom pour commercialiser leurs offres. Elles devront être plus favorables. Les MVNO se partagent aujourd'hui péniblement 5% du marché, ce que les autorités jugent insuffisant.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

L'un d'entre eux, Kertel, s'est d'ailleurs déclaré intéressé, tandis que le câblo-opérateur Numericable et l'opérateur Virgin Mobile étudient une éventuelle candidature commune.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés