Investing.com – Le dollar américain a réduit ses pertes face au dollar canadien lundi, après la publication de données canadiennes décevantes sur les ventes en gros, même si un sursaut des prix du pétrole est venu renforcer un dollar canadien lié aux matières premières.
La paire USD/CAD a baissé à 1,3177, plus bas de la séance, pour atteindre ensuite 1,3220 aux premières heures de la séance américaine et se stabiliser le reste de la journée.
La paire dispose d’un support sur les 1,3006, plus bas de vendredi et d’une résistance sur les 1,3260, plus haut du 16 septembre.
L'agence canadienne des statistiques a annoncé lundi que les ventes en gros ont été stables en juillet, alors qu'une hausse de 0,8 % était prévue, après un bond de 1,3 % en juin.
Toutefois, le dollar canadien a conservé le soutien apporté par l'augmentation des prix du pétrole. Les futures du pétrole pour livraison en octobre ont progressé de 2,62%, à 46,21 dollars US, en ouverture de séance aux USA.
Le dollar a repris du poil de la bête après le maintien par la banque centrale américaine des taux d'intérêt à court terme jeudi dernier. Il a régné un climat d'inquiétude quant à une faible inflation et aux effets de la récente volatilité du marché sur l'économie américaine.
La Fed a déclaré qu'elle voulait voir « davantage d'améliorations sur le marché du travail » et être « raisonnablement sûre » de la hausse de l'inflation avant de relever les taux d'intérêt.
Même si la décision n'a pas été une grande surprise, les préoccupations de la Fed concernant les perspectives incertaines pour la croissance mondiale ont ébranlé les marchés financiers et fait baisser le dollar.
Le dollar canadien a progressé face à l'euro, l'EUR/CAD baissant de 0,58% à 1,4858.
Les gains de l'euro ont été bridés par l'annonce du chef économiste de la Banque centrale européenne Peter Praet sur la possible extension du programme de stimulation monétaire de la Banque si nécessaire pour endiguer les risques de turbulences économiques à l'échelle mondiale.
Au début du mois, la BCE a revu ses prévisions en matière de croissance et d'inflation à la baisse et a indiqué que son programme de rachat d'obligations de plusieurs milliards d'euros pourrait être étendu.
Dans la zone euro, Alexis Tsipras doit former un nouveau gouvernement en Grèce après la deuxième victoire de son parti de gauche, le parti Syriza, aux élections générales en moins de neuf mois.