Le numéro un mondial du luxe LVMH, toujours affecté par la crise économique, a annoncé lundi une chute de 23% de son bénéfice net au premier semestre et des ventes quasiment stables.
Son bénéfice net a fondu de près d'un quart, à 687 millions d'euros. Son chiffre d'affaires n'a progressé que 0,2% à 7,81 milliards d'euros.
Le patron du groupe, Bernard Arnault, avait dit au printemps avoir constaté une "très légère amélioration" de l'activité en avril, tout en restant extrêmement prudent pour les mois à venir.
Les ventes du numéro un mondial du luxe restent en fait toujours freinées par un contexte difficile dans les vins et spiritueux, en particulier dans le champagne.
La division montres et joaillerie affiche, elle aussi, un repli marqué de 17%.
Dans l'horlogerie, LVMH a engagé la restructuration d'une de ses nombreuses marques, la société suisse Hublot. En juin, il a annoncé de nouvelles réductions d'effectifs qui devraient, de source syndicale, se traduire par 70 licenciements, soit un tiers des salariés, après déjà 24 suppressions de postes en janvier.
LVMH n'a pas dévoilé de prévisions chiffrées pour le reste de l'année, affirmant seulement aborder le second semestre "avec confiance".
Mardi, un des concurrents de LVMH, le groupe de luxe français Hermès, a annoncé une hausse de 7,6% de ses ventes semestrielles.