Investing.com - Les options sur l'or restaient en fin de semaine aux alentours de leur plus haut niveau depuis la mi-avril, se trouvant tirées vers le haut par l'expectative de nouveaux assouplissements provenant des principales banques centrales de la planètes afin de donner un coup de fouet à une croissance paresseuse.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 670.75 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi.
Ils auront ainsi engrangé un total de 3.3%, constituant du coup leur meilleure performance hebdomadaire depuis la fin janvier.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 610.95 USD, leur plancher du 20 août, et rencontrer de la résistance à court terme à 1 679.15 USD, leur plafond du 13 avril.
Les dernières semaines les ont en effet vus rebondir de près de 5% depuis le 20 août, en raison de l'espoir grandissant de nouvelles mesures stimulatrices de la part des décideurs des Etats-Unis, d'Europe et de Chine afin de stimuler leurs économies respectives.
Leur moyenne fluctuante à 200 jours s'était trouvée dépassée mercredi, après que le compte-rendu de la réunion de la Réserve Fédérale ayant eu lieu en août ait laissé entendre mercredi que de nombreux membres de son conseil pensaient que davantage d'accomodements pourraient être nécessaires "dans un futur assez proche" à moins de voir les preuves d'un renforcement "substantiel et durable" de la relance économique.
Ben Bernanke, président de la banque centrale américaine, a d'autre part déclaré vendredi à un comité de surveillance parlementaire que cette dernière disposait d'une marge de manoeuvre suffisante pour faire bénéficier l'économie nationale d'un stimulus.
Les évolutions du métal précieux constatées cette année ont largement suivi les espérances variables d'utilisation éventuelle de la planche à billets par les Etats-Unis pour remplumer leur système financier.
L'envolée de ses cours a ainsi atteint les 15% en début d'année, pour culminer à 1 790 USD après que la Fed ait déclaré en janvier qu'elle maintiendrait au moins jusqu'en fin 2014 son taux directeur aux abords de zéro, tout en laissant entendre qu'elle pourrait renouveler ses apports de capitaux.
Ils sont toutefois retombés de près de 7% depuis la fin février, sur fond de manque d'initiatives de sa part, et le spectre d'une aggravation de la crise de la dette de la zone euro, alimentant la demande pour leur contrepartie qu'est l'étalon américain.
Leur moral a d'autre part retrouvé des couleurs grâce à l'espérance pour septembre d'initiatives de stabilisation des marchés des dettes souveraines européens de la part de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine réunion.
La chancelière allemande Angela Merkel a quand à elle ravivé les angoisses découlant de la crise de la dette de la zone euro en rejetant la demande d'un prolongement du programme de réforme de la Grèce.
Elle a en effet déclaré après ses négociations de vendredi avec son homologue grec Antonis Samaras que son pays devait faire la preuve de sa capacité à mettre en place les mesures d'austérité adoptées sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, tout en rappelant cependant que son maintien au sein de la zone euro était préférable.
Les résultats décevants de l'activité manufacturière de la Chine ont aussi contribué à les tirer vers le haut, en raison de l'attente de nouvelles initiatives incitatives pékinoises afin de stimuler l'expansion économique nationale.
L'indice immédiat des directeurs des achats chinois établi par HSBC divulgué jeudi a ainsi plongé depuis 49.3 jusqu'à 47.8 pour août, sa pire valeur en neuf mois, les nouvelles commandes fondant face à l'affaiblissement des besoins mondiaux.
Il a du coup amplifié rumeurs selon lesquelles les autorités de Pékin procèderaient à une nouvelle diminution des quotas prudentiels imposés aux banques ou des taux d'intérêt, les prix nationaux ayant connu en juillet leur plus faible augmentation des trente derniers mois.
La Banque Populaire de Chine a déjà par deux fois agi de la sorte sur chacun de ces leviers cette année, afin d'encourager les prêts et la croissance.
Les signes avant-coureurs d'injections de capitaux sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateur de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
Du côté technique, l'ascension devrait se poursuivre après avoir franchi les limites de la fourchette en place depuis mai, laissant envisager des signaux positifs.
Le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, devrait être le point d'orgue de la fin de semaine à venir, en raison des bruits portant sur sa propension à procéder à de nouvelles stimulations.
Les Etats-Unis feront de plus connaître les chiffres révisés de leur croissance au second trimestre.
Les spécialistes du marché aurifère scruteront de près les performances du pays, en quête d'indices sur les probabilités de nouvelles injections de liquidités, qui pourraient mettre à mal le billet vert et redonner un coup de fouet au métal jaune.
Les futures sur l'argent pour septembre se sont par ailleurs envolées de 8.85% pour grimper à 30.73 USD de l'once, leur plus forte valeur depuis le 2 mai, réalisant ainsi leur meilleure performance hebdomadaire depuis octobre 2011.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 1.9% pour se retrouver à 3.482 USD la livre dans le même temps.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour octobre se sont échangés à 1 670.75 USD de l'once à la clôture des échanges de vendredi.
Ils auront ainsi engrangé un total de 3.3%, constituant du coup leur meilleure performance hebdomadaire depuis la fin janvier.
Les chances étaient grandes de les voir trouver du soutien à 1 610.95 USD, leur plancher du 20 août, et rencontrer de la résistance à court terme à 1 679.15 USD, leur plafond du 13 avril.
Les dernières semaines les ont en effet vus rebondir de près de 5% depuis le 20 août, en raison de l'espoir grandissant de nouvelles mesures stimulatrices de la part des décideurs des Etats-Unis, d'Europe et de Chine afin de stimuler leurs économies respectives.
Leur moyenne fluctuante à 200 jours s'était trouvée dépassée mercredi, après que le compte-rendu de la réunion de la Réserve Fédérale ayant eu lieu en août ait laissé entendre mercredi que de nombreux membres de son conseil pensaient que davantage d'accomodements pourraient être nécessaires "dans un futur assez proche" à moins de voir les preuves d'un renforcement "substantiel et durable" de la relance économique.
Ben Bernanke, président de la banque centrale américaine, a d'autre part déclaré vendredi à un comité de surveillance parlementaire que cette dernière disposait d'une marge de manoeuvre suffisante pour faire bénéficier l'économie nationale d'un stimulus.
Les évolutions du métal précieux constatées cette année ont largement suivi les espérances variables d'utilisation éventuelle de la planche à billets par les Etats-Unis pour remplumer leur système financier.
L'envolée de ses cours a ainsi atteint les 15% en début d'année, pour culminer à 1 790 USD après que la Fed ait déclaré en janvier qu'elle maintiendrait au moins jusqu'en fin 2014 son taux directeur aux abords de zéro, tout en laissant entendre qu'elle pourrait renouveler ses apports de capitaux.
Ils sont toutefois retombés de près de 7% depuis la fin février, sur fond de manque d'initiatives de sa part, et le spectre d'une aggravation de la crise de la dette de la zone euro, alimentant la demande pour leur contrepartie qu'est l'étalon américain.
Leur moral a d'autre part retrouvé des couleurs grâce à l'espérance pour septembre d'initiatives de stabilisation des marchés des dettes souveraines européens de la part de la Banque Centrale Européenne lors de sa prochaine réunion.
La chancelière allemande Angela Merkel a quand à elle ravivé les angoisses découlant de la crise de la dette de la zone euro en rejetant la demande d'un prolongement du programme de réforme de la Grèce.
Elle a en effet déclaré après ses négociations de vendredi avec son homologue grec Antonis Samaras que son pays devait faire la preuve de sa capacité à mettre en place les mesures d'austérité adoptées sous la pression des bailleurs de fonds internationaux, tout en rappelant cependant que son maintien au sein de la zone euro était préférable.
Les résultats décevants de l'activité manufacturière de la Chine ont aussi contribué à les tirer vers le haut, en raison de l'attente de nouvelles initiatives incitatives pékinoises afin de stimuler l'expansion économique nationale.
L'indice immédiat des directeurs des achats chinois établi par HSBC divulgué jeudi a ainsi plongé depuis 49.3 jusqu'à 47.8 pour août, sa pire valeur en neuf mois, les nouvelles commandes fondant face à l'affaiblissement des besoins mondiaux.
Il a du coup amplifié rumeurs selon lesquelles les autorités de Pékin procèderaient à une nouvelle diminution des quotas prudentiels imposés aux banques ou des taux d'intérêt, les prix nationaux ayant connu en juillet leur plus faible augmentation des trente derniers mois.
La Banque Populaire de Chine a déjà par deux fois agi de la sorte sur chacun de ces leviers cette année, afin d'encourager les prêts et la croissance.
Les signes avant-coureurs d'injections de capitaux sont généralement bénéfiques pour le métal jaune, celui-ci étant considéré comme un accumulateur de valeur sûr, et un rempart contre l'inflation.
Du côté technique, l'ascension devrait se poursuivre après avoir franchi les limites de la fourchette en place depuis mai, laissant envisager des signaux positifs.
Le discours de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, lors du symposium annuel à Jackson Hole, dans le Wyoming, devrait être le point d'orgue de la fin de semaine à venir, en raison des bruits portant sur sa propension à procéder à de nouvelles stimulations.
Les Etats-Unis feront de plus connaître les chiffres révisés de leur croissance au second trimestre.
Les spécialistes du marché aurifère scruteront de près les performances du pays, en quête d'indices sur les probabilités de nouvelles injections de liquidités, qui pourraient mettre à mal le billet vert et redonner un coup de fouet au métal jaune.
Les futures sur l'argent pour septembre se sont par ailleurs envolées de 8.85% pour grimper à 30.73 USD de l'once, leur plus forte valeur depuis le 2 mai, réalisant ainsi leur meilleure performance hebdomadaire depuis octobre 2011.
Celles sur le cuivre à échéance identique ont gagné 1.9% pour se retrouver à 3.482 USD la livre dans le même temps.