(Reuters) - Le directeur général de General Electric (NYSE:GE), Jeff Immelt, a refusé vendredi d'envisager une alternative au projet de rachat de la branche énergie d' Alstom (PARIS:ALSO) en dépit des réticences qu'il suscite de la part des autorités européennes de la concurrence.
Interrogé au cours de la conférence de presse de présentation des résultats du deuxième trimestre du conglomérat sur son éventuel "Plan B" au cas où il devrait renoncer à ce projet de 12,4 milliards d'euros, il a répondu : "Je ne vais juste pas vous suivre là-dessus".
"Nous aimons cette opération. Nous avons l'intention de vraiment boucler l'affaire", at-il poursuivi.
General Electric a proposé jeudi des concessions à la Commission européenne pour obtenir son feu vert, qui serait la plus importante acquisition jamais réalisée par le conglomérat.
La Commission a en principe jusqu'au 21 août pour décider ou non d'autoriser l'opération, mais elle pourrait prolonger son enquête jusqu'à la mi-septembre, le temps d'entendre les doléances de concurrents -- Siemens mais aussi l'italien Ansaldo ou des groupes japonais -- et de clients d'Alstom.
GE a relevé vendredi les perspectives 2015 de ses activités industrielles dont il a annoncé qu'elles avaient dégagé un bénéfice trimestriel en hausse de 5% grâce aux solides performances de la division électrique, qui ont compensé la faiblesse du segment pétrolier.
(Lewis Krauskopf, Juliette Rouillon pour le service français, édité par Marc Joanny)