Investing.com - Les options sur le brut étaient en forme vendredi, rebondissant de leur creux hebdomadaire après qu'il ait été rapporté que les exportations iraniennes avaien nettement diminué ce mois-ci, également encouragées par le large affaiblissement du billet vert.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 106.8 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, perdant tout de même 0.98% sur la semaine.
Ils avaient auparavant touché le fond à 104.49 USD, leur cours le plus bas depuis le 15 mars.
Ils ont repris des couleurs vendredi, s'envolant de près de 3 USD du baril en quelques minutes avant de retomber en partie, après qu'un article de Petrologistics, groupe de spécialistes basé à Genève, ait fait savoir que les sanctions imposées par l'Occident commençaient à exercer leurs effets sur l'industrie pétrolière de l'Iran.
Celui-ci affirmait en effet que le pays avait connu un manque à gagner à l'export de 300 000 par jour en mars, soit 14% de moins qu'en février.
La controverse entre l'Occident et l'Iran, déclenchée par le programme nucléaire de Téhéran dure depuis déjà plusieurs mois.
L'envenimement des relations entre la république islamique et Israël était aussi surveillé de près, ayant déjà ravivé l'angoisse qu'une escalade des hostilités entre les deux pays ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix du brut.
La nation perse produit en effet environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi second de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole après le royaume saoudien.
Les évolutions chaotiques de vendredi laissent à penser que les craines concernant l'approvisionnement demeurent le premier facteur de variationn, malgré l'intervention saoudienne du début de semaine, déclarant que le royaume pouvait ajouter sans délai jusqu'à 25% à sa production afin de compenser les flux iraniens manquants.
Leur absence possible a conttribué à tirer les prix de 7% cette année, et pourrait encore continuer à aider leur ascension, l'embargo de l'Union Européenne sur l'or noir perse devant prendre effet le premier juillet.
Barack Obama, président des Etats-Unis, a déclaré vendredi que les tensions entre l'Iran et le Moyen-Orient ont rajouté entre 20 et 30 USD au prix du baril et ont contribué à la flambée du prix de l'essence.
Les cours ont également été stimulés par l'affaibissement de l'étalon américain, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, ayant glissé de 0.54% de son côté pour se situer à 79.54, sa plus faible valeur depuis le 9 mars.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
La crainte d'un essoufflement des besoins mondiaux a également eté ravivée jeudi par des résultats manufacturiers désastreux mettant en relief un ralentissement de la part de la Chine et de la zone euro.
Une perte de vitesse aggravée de la deuxième économie de la planète mettrait à mal la reprise mondiale, déjà handicapée par les mesures de rigueur draconiennes prises en Europe.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et le principal responsable de l'augmentation de la demande.
Les informations selon lesquelles la France et d'autres pays industrialisés envisageraient d'utiliser leurs réserves stratégiques ont également contribué à la tendance.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient décidé de discuter le 14 de la question entre le président Obama et le premier ministre David Cameron, mais ce dernier et Jay Carney, gérant les relations de la Maison Blanche avec la presse, ont démenti tout accord définitiif.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont cédé 0.67% pour régresser à 125.11 USD du baril dans le même temps, soit 18.31 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Ils avaient auparavant culminé vendredi à 126.88 USD dans les minutes ayant suivi la publication des informations portant sur les exportations de l'Iran, à seulement 20 USD de son record historique de juillet 2008.
La banque française Société Générale a revu vers le haut ses prévisions de prix pour l'année à à 127 USD contre 110 auparavant, invoquant les risques de problèmes d'approvisionnement.
Les Etats-Unis feraont connaître la semaine prochaine leur baromètre de la confiance des consommateurs, le nombre des ventes de logements en cours et le volume de la production des usines, lesquels seront observés de près afin de juger de la vigueur de la reprise nationale.
Les acteurs du marché pétrolier garderont quand à eux les yeux sur la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales, gardant aussi en ligne de mire la possibilité d'une mise à disposition des stocks réservés aux urgences.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mai se sont échangés à 106.8 USD le baril à la clôture des échanges de vendredi, perdant tout de même 0.98% sur la semaine.
Ils avaient auparavant touché le fond à 104.49 USD, leur cours le plus bas depuis le 15 mars.
Ils ont repris des couleurs vendredi, s'envolant de près de 3 USD du baril en quelques minutes avant de retomber en partie, après qu'un article de Petrologistics, groupe de spécialistes basé à Genève, ait fait savoir que les sanctions imposées par l'Occident commençaient à exercer leurs effets sur l'industrie pétrolière de l'Iran.
Celui-ci affirmait en effet que le pays avait connu un manque à gagner à l'export de 300 000 par jour en mars, soit 14% de moins qu'en février.
La controverse entre l'Occident et l'Iran, déclenchée par le programme nucléaire de Téhéran dure depuis déjà plusieurs mois.
L'envenimement des relations entre la république islamique et Israël était aussi surveillé de près, ayant déjà ravivé l'angoisse qu'une escalade des hostilités entre les deux pays ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix du brut.
La nation perse produit en effet environ 3.5 millions de barils quotidiens, se situant ainsi second de l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole après le royaume saoudien.
Les évolutions chaotiques de vendredi laissent à penser que les craines concernant l'approvisionnement demeurent le premier facteur de variationn, malgré l'intervention saoudienne du début de semaine, déclarant que le royaume pouvait ajouter sans délai jusqu'à 25% à sa production afin de compenser les flux iraniens manquants.
Leur absence possible a conttribué à tirer les prix de 7% cette année, et pourrait encore continuer à aider leur ascension, l'embargo de l'Union Européenne sur l'or noir perse devant prendre effet le premier juillet.
Barack Obama, président des Etats-Unis, a déclaré vendredi que les tensions entre l'Iran et le Moyen-Orient ont rajouté entre 20 et 30 USD au prix du baril et ont contribué à la flambée du prix de l'essence.
Les cours ont également été stimulés par l'affaibissement de l'étalon américain, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, ayant glissé de 0.54% de son côté pour se situer à 79.54, sa plus faible valeur depuis le 9 mars.
Les contrats sur le pétrole, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
La crainte d'un essoufflement des besoins mondiaux a également eté ravivée jeudi par des résultats manufacturiers désastreux mettant en relief un ralentissement de la part de la Chine et de la zone euro.
Une perte de vitesse aggravée de la deuxième économie de la planète mettrait à mal la reprise mondiale, déjà handicapée par les mesures de rigueur draconiennes prises en Europe.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis, et le principal responsable de l'augmentation de la demande.
Les informations selon lesquelles la France et d'autres pays industrialisés envisageraient d'utiliser leurs réserves stratégiques ont également contribué à la tendance.
Les Etats-Unis et le Royaume-Uni avaient décidé de discuter le 14 de la question entre le président Obama et le premier ministre David Cameron, mais ce dernier et Jay Carney, gérant les relations de la Maison Blanche avec la presse, ont démenti tout accord définitiif.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour mai ont cédé 0.67% pour régresser à 125.11 USD du baril dans le même temps, soit 18.31 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Ils avaient auparavant culminé vendredi à 126.88 USD dans les minutes ayant suivi la publication des informations portant sur les exportations de l'Iran, à seulement 20 USD de son record historique de juillet 2008.
La banque française Société Générale a revu vers le haut ses prévisions de prix pour l'année à à 127 USD contre 110 auparavant, invoquant les risques de problèmes d'approvisionnement.
Les Etats-Unis feraont connaître la semaine prochaine leur baromètre de la confiance des consommateurs, le nombre des ventes de logements en cours et le volume de la production des usines, lesquels seront observés de près afin de juger de la vigueur de la reprise nationale.
Les acteurs du marché pétrolier garderont quand à eux les yeux sur la dispute entre Occident et Iran, dans la crainte d'une perturbation des livraisons régionales, gardant aussi en ligne de mire la possibilité d'une mise à disposition des stocks réservés aux urgences.