Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Renault et PSA: poursuite des négociations sur fond de tensions

Publié le 29/01/2013 06:45

Sur fond de tensions sociales et de débrayages, les groupes automobiles français ont un nouveau rendez-vous mardi avec les syndicats, Renault pour négocier un accord de compétitivité, PSA pour discuter d'un plan de sauvegarde de l'emploi et de la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois.

Des débrayages sont prévus chez Renault pour la troisième fois depuis l'annonce par la direction d'un plan de restructuration, qui doit être négocié avec les syndicats en vue d'un accord de compétitivité prévu pour la mi-février par la direction.

Le projet porte notamment sur la suppression de 8.260 emplois en France d'ici à 2016, soit plus de 15% de ses effectifs, a priori sans fermeture de sites ni licenciements. Cependant, les syndicats dénoncent un "chantage" à la fermeture de sites de la part de la direction en cas de désaccord.

Mardi, plusieurs sites ont prévu des débrayages mais aussi des rassemblements, des barbecues, notamment à Flins (Yvelines), à Douai (Nord), Sandouville (Seine-Maritime), et au Mans (Sarthe). "C'est 50 ans de négociations chez Renault qui sont remises en cause" avec le projet d'accord compétitivité, a estimé Vincent Lefrançois (FO) de Sandouville.

Jusqu'à présent la direction a déroulé ses propositions pour un accord de compétitivité: gel des salaires en 2013, refonte des comptes épargnes temps, saignée dans les effectifs (suppressions de postes essentiellement via des départs naturels non remplacés).

En cas d'accord, pas de fermeture de site ni de licenciement, assure la direction qui évoque aussi l'apport possible de volumes de production dans les usines françaises de la part de partenaires.

La parole est maintenant aux syndicats qui présentent mardi leurs contre-propositions.

"Rien n'est acquis, rien n'est figé, rien n'est gagné pour l'instant", mais "les marges de manoeuvre sont étroites", résume Dominique Chauvin (CFE-CGC).

L'accompagnement des salariés

Chez PSA Peugeot Citroën, la situation demeure très tendue à l'usine d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014.

A l'arrêt pendant dix jours, l'usine a rouvert lundi matin dans une ambiance électrique, avec le renfort de plus de 200 cadres. Mais sa chaîne de production a été immédiatement bloquée par les grévistes. Quatre d'entre eux ont été mis à pied.

La CGT a appelé lundi à une reconduction du mouvement.

L'usine de Rennes est, quant à elle, au chômage technique durant toute la semaine pour baisse d'activité.

Par ailleurs, des ex-salariés PSA de Melun, qui ont bénéficié de mesures de reclassement après la fermeture de leur usine en 2012, profiteront des négociations pour expliquer devant le siège de PSA qu'ils entendent réclamer devant les prud'hommes la requalification en licenciement de leur rupture de contrat.

Cette nouvelle réunion porte sur l'accompagnement des salariés touchés par la vaste restructuration du groupe.

Entre mai 2012 et mi-2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes, qui accumule les plans de départs volontaires ces dernières années. Pour ces deux sites, un plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) est prévu, avec une phase de départs volontaires ouverte jusqu'au 31 décembre.

Après quoi, les licenciements tomberont si le nombre de candidats au départ est insuffisant.

Les syndicats de PSA se sont dits déterminés à "tirer la corde au maximum" afin d'améliorer les propositions discutées depuis début novembre avec la direction. Ils entendent notamment améliorer les conditions de départ des salariés proches de la retraite.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés