PEKIN (Reuters) - Les risques de glissements de terrain, de coulées de boue ou de catastrophes similaires restent très élevés dans le nord de la Chine pour le reste du mois d'août et jusqu'à début septembre, plusieurs semaines après les inondations qui ont frappé la province du Hebei, ont annoncé mercredi les autorités.
La période propice aux inondations n'est pas encore terminée en Chine alors que les pluies torrentielles ont saturé les sols dans les régions montagneuses du nord et du nord-est du pays, a expliqué le ministère des Ressources naturelles.
Lors d'une conférence de presse, Xie Chengxiang, fonctionnaire du ministère, s'est engagé à aider les gouvernements locaux à évacuer et relocaliser les personnes des zones à risque "le plus rapidement possible".
D'après le ministère, l'ouest de Pékin, le centre-nord du Hebei et des régions des provinces du Jilin et du Liaoning (nord-est) sont particulièrement vulnérables.
Selon des chiffres du régulateur financier chinois cités par la presse chinoise, 269.300 dossiers ont été déposés auprès d'assureurs dans seize régions, dont le Hebei, Pékin et le Heilonjiang, pour une perte estimée à près de 10 milliards de yuans (1,28 milliard d'euros).
Pékin a enregistré un record de précipitations en 140 ans lors du passage du typhon Doksuri fin juillet-début août et des milliers d'habitants ont dû être évacués devant la montée des eaux.
(Bernard Orr et Qiaoyi Li; version française Zhifan Liu, édité par Jean-Stéphane Brosse)