La pression baissière ne se relâchait pas sur le cours du pétrole vendredi midi. A cette heure en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre perdait encore 1,3% à 42,2 dollars, le WTI américain de même échéance cédant 0,8% à 40,8 dollars.
Notons qu'à son cours actuel, le Brent a maintenant reculé d'un peu plus de 20% par rapport à son sommet de l'année 2016 atteint en séance le 9 juin dernier, à 52,86 dollars.
Il est généralement considéré, bien que cette règle souffre des exceptions, qu'un cours entre dans un marché baissier lorsque sa baisse dépasse 20% relativement à son sommet récent. Du côté du WTI, la baisse depuis le dernier point haut dépassait déjà les 20%.
Chez Commerzbank (DE:CBKG), les analystes Matières premières soulignent que le Brent a reculé pendant six séances d'affilée, et qu'il est bien parti pour en ajouter une 7e à cette série. 'Le Brent se prépare à subir, en juillet, son plus fort recul mensuel de l'année', avec une baisse de 15% environ, notent les spécialistes.
Causes immédiates citées : en Libye, les autorités et les représentants des gardes des installations pétrolières ont apparemment trouvé un accord salarial, ce qui devrait permettre aux exportations de brut depuis les terminaux portuaires libyens d'augmenter. Or le marché du brut souffre déjà d'un excès d'offre.
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