Investing.com - Après avoir affiché de lourdes pertes la semaine dernière face à la dissolution de l’Assemblée Nationale, les actions françaises ont rebondi lundi, le CAC 40 ayant clôturé en hausse de 0.91%, et la tendance reste positive ce mardi matin.
Cependant, les actions françaises sont encore loin d’avoir effacé les pertes de la semaine dernière, une situation qui pourrait donner lieu à des opportunités d’achat selon les analystes de Barclays (LON:BARC), qui se sont exprimés dans une note publiée ce mardi.
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Les analystes ont souligné que les derniers sondages suggèrent que les deux options les plus probables pour les élections législatives sont soit un gouvernement de cohabitation avec le RN, soit un Parlement sans majorité, mais que l’issue reste incertaine, ce qui devrait déboucher sur des mouvements de prix erratiques en bourse.
Barclays a par ailleurs estimé que les principaux risques qui inquiètent les investisseurs sont :
- L’instabilité politique qui rendrait la France ingouvernable
- L’indiscipline fiscale, avec un gouvernement plus dépensier ou tout simplement un gouvernement incapable de passer des réformes
- Des politiques défavorables aux affaires avec une plus forte taxation et davantage d’intervention du gouvernement
- La remise en cause de l’intégration de l’UE et ses institutions
Cependant, les analystes de Barclays ont aussi relevé que la chute de certaines actions a sans doute été exagérée.
Cela inclut notamment BNP Paribas SA (EPA:BNPP) (noté à “surpondérer” avec un objectif de 80 euros), Edenred SA (EPA:EDEN) (noté à “surpondérer” avec un objectif de 61 euros), Veolia (EPA:VIE) (noté à “surpondérer” avec un objectif de 38 euros), Vinci SA (EPA:SGEF) (noté à “surpondérer” avec un objectif de 140 euros) et Sanofi SA (EPA:SASY) (noté à “surpondérer” avec un objectif de 105 euros).
À l’inverse, ils ont souligné que les opérateurs télécom Orange et Bouygues (EPA:BOUY) ont une importante exposition au marché domestique français qui les rend davantage exposées à l’incertitude politique actuelle.