La facture de la crise pour les banques françaises s'est élevée à 33 milliards d'euros depuis juin 2007, dont 8,5 milliards pour 2009, attribuable "principalement" aux actifs dits "toxiques", a indiqué vendredi le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer.
M. Noyer, qui s'exprimait dans le cadre de la présentation du rapport annuel de la Commission bancaire, a souligné que 2009 avait marqué un ralentissement sur ce plan.
Les cinq principales banques françaises ont dégagé en 2009 un bénéfice net de 11,7 milliards d'euros. Il s'agit du Crédit Mutuel, de BNP Paribas, de la Société Générale, du Crédit Agricole et de BPCE. Toutes ont été bénéficiaires sur l'année.
Le gouverneur a relevé que la hausse des revenus des établissements français en 2009 "est essentiellement imputable aux bonnes performances des activités de marché".
Le produit net bancaire (PNB, équivalent du chiffre d'affaires), s'est affiché en hausse de 25%.
Pour M. Noyer, les banques françaises affichent actuellement une "bonne solvabilité". Les tests de résistance effectués au niveau national ou européen "confirment la capacité de résistance des établissements français", a assuré le gouverneur.