PARIS (Reuters) - Trois élèves français d'un lycée de Concarneau (Finistère) ont été blessés dans l'attaque survenue mercredi à Londres, ont annoncé les autorités françaises.
Le chef de l'Etat, François Hollande, a annoncé qu'un avion de la flotte gouvernementale partirait à Londres dans la soirée avec les familles de ces trois jeunes.
Il a fait savoir dans un communiqué qu'il s'était entretenu avec la Première ministre britannique, Theresa May, a qui il a adressé ses condoléances.
Selon l'Elysée, Theresa May lui a confirmé que trois personnes avaient été tuées dans cette attaque, en plus de l'assaillant, et une vingtaine d'autres blessées.
La présidence française précise que les services français et britanniques sont "en contact étroit" pour mener l'enquête.
"Solidarité avec nos amis britanniques terriblement frappés, plein soutien aux élèves français blessés, à leurs familles et leurs camarades", a pour sa part déclaré le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, sur Twitter.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, qui participait mercredi à Washington à une réunion sur la Syrie, se rendra à Londres jeudi matin pour voir les trois étudiants blessés à l'hôpital, ainsi que leurs familles, dit-on de source diplomatique française.
Il rencontrera en outre des responsables britanniques pour leur manifester la solidarité de la France.
Selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Romain Nadal, les trois élèves du lycée Saint-Joseph de Concarneau étaient en voyage scolaire.
Le lycée, joint par Reuters, a précisé que 90 de ses élèves participaient à un séjour linguistique à Londres mais que seule une douzaine se trouvaient sur les lieux de l'attaque.
Selon l'établissement, qui a dit ne pas avoir d'information sur la gravité des blessures des trois élèves touchés, les autres sont en sécurité.
De son côté, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a exprimé sa solidarité avec son homologue de Londres, Sadiq Khan, avec les Londoniens et les Britanniques.
(Jean-Baptiste Vey et Emmanuel Jarry, avec Pierre-Henri Allain à Rennes, édité par Sophie Louet et Gilles Trequesser)