Black Friday c’est Maintenant ! Ne passez pas à côté 60 % DE REDUCTION InvestingProPROFITER DES SOLDES

Mistral russes: les syndicats de STX pensent mener le chantier à terme

Publié le 22/07/2014 13:50
Mistral russes: les syndicats de STX pensent mener le chantier à terme

Les syndicats du chantier naval STX de Saint-Nazaire, qui construit deux navires militaires Mistral pour la Russie, estiment que le chantier ira à son terme même si la pression monte sur la France pour renoncer à cette vente, sur fond de conflit ukrainien.

"On ne peut qu'espérer que la situation va s'apaiser en Ukraine et qu'on pourra sortir par le haut. Nous faisons le boulot normalement. Après, à qui on livrera, les mois à venir le diront", estime Christophe Morel, élu CFDT, deuxième syndicat du site, alors que les Européens débattent mardi d'un renforcement des sanctions contre Moscou.

"Nous ne sommes pas alarmistes sur la production proprement dite. Mais l’État devra prendre ses responsabilités", souligne pour sa part Joël Cadoret, secrétaire de la CGT, premier syndicat du site.

Lundi, le président français, François Hollande, a affirmé que la livraison du premier des deux bâtiments de projection et de commandement (BPC), le Vladivostok, aurait bien lieu, en soulignant que la Russie avait "payé". Mais il a affirmé que la livraison du second, le Sébastopol, "dépendra de l'attitude" de Moscou dans le conflit ukrainien.

Le Vladivostok est achevé et doit être livré en octobre. Quatre-cents marins russes sont arrivés le 30 juin à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) pour se former à son maniement jusqu'en octobre.

Le Sébastopol est réalisé à plus de 50% et doit être livré en octobre 2015. L'arrière du navire construite en Russie, arrivée le 15 juillet, a été assemblée la semaine dernière à l'avant construite à Saint-Nazaire.

Les clients potentiels pour ce second navire ne seraient cependant pas légion, reconnaissent les syndicats.

"L'Otan et l'Europe ont déjà clairement dit qu'ils ne paieraient pas, la Marine française est déjà pourvue et n'a pas les moyens. En outre, ces bateaux ont une technicité propre aux Russes, comme la fonction brise-glace", souligne Nathalie Durand (FO).

Or "il faut que ce deuxième BPC se fasse pour maintenir la charge de travail, sinon plus de 300 salariés risquent à nouveau le chômage partiel", estime la syndicaliste, rappelant que cette commande, conclue en 2011, avait alors représenté "une bouffée d'oxygène pour le chantier".

Joël Cadoret relativise toutefois l'importance de ce contrat pour le chantier, qui emploie au total quelque 2.000 salariés et 4.000 sous-traitants.

"La charge de travail pour un BPC n'est pas du tout comparable à celle que représente un paquebot. La priorité doit être donnée à la construction navale civile, qui répond aux besoins des peuples, par exemple pour la SNCM", estime l'élu CGT.

"Nous avons toujours été très réservés sur la construction de navires militaires, qui peuvent être employés contre les peuples et relèvent de la sphère politique. On voit aujourd'hui les conséquences que cela peut avoir", ajoute M. Cadoret.

Le contrat russe, d'un montant de 1,2 milliard d'euros, avait été conclu sous la présidence Sarkozy, via le groupe de défense français DNCS.

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés