LONDRES (Reuters) - Burberry (LON:BRBY) a fait état mercredi d’une baisse de 9% de ses ventes au troisième trimestre de son exercice 2020-2021, la pandémie de coronavirus ayant entraîné la fermeture de ses magasins et une diminution du nombre de touristes en Europe.
Sévèrement touché par l'épidémie pendant la première vague de coronavirus, le groupe britannique de luxe avait fait état au premier trimestre d'un recul de 45% de ses ventes mais il avait ensuite su rebondir en juin grâce à la reprise de la demande en Chine continentale et en Corée du Sud.
Toutefois, l’apparition d’une nouvelle souche du coronavirus sur le territoire britannique est aujourd'hui la cause de beaucoup d'incertitudes, a déclaré Burberry qui s’attend à de nouvelles perturbations au cours des prochains mois.
Actuellement, 15% des magasins du groupe sont fermés et 36% opèrent avec des mesures de restrictions.
"Nous nous attendons à ce que les échanges commerciaux restent vulnérables aux perturbations régionales jusqu’à la fin de notre exercice financier", a déclaré Burberry dans un communiqué.
Le groupe de luxe se dit néanmoins confiant dans sa capacité à rebondir une fois la pandémie ralentie grâce à l'attrait de sa marque auprès des jeunes ainsi qu’à une demande qui reste forte en Corée du Sud et en Chine continentale où les ventes en ligne ont augmenté de plus de 50% lors du troisième trimestre.
Sur les trois mois à fin décembre, les ventes à magasins comparables dans la région EMEIA (Europe, Moyen-Orient, Inde et Afrique) ont diminué de 37%, mais elles ont progressé de 11% dans la région Asie-Pacifique.
A la Bourse de Londres, l'action Burberry progressait de 4,8% dans la matinée. L'ensemble du secteur du luxe était recherché dans la foulée des résultats publiés également par le suisse Richemont (SIX:CFR).
(Sarah Young, version française Laura Marchioro, édité par Blandine Hénault)