Investing.com - Alors que la hausse des marchés se poursuit, les craintes d’un crash des marchés s’apaisent, et il est de plus en plus difficile de trouver des baissiers à Wall Street.
Toutefois, certains économistes et investisseurs, pour certains prestigieux, continuent d’avertir de l’irrationalité de la hausse des marchés, qui augmente le risque d’une brutale correction.
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C'est notamment le cas de Jon Wolfenbarger, fondateur de la lettre d'information BullAndBearProfits.com qui a présenté dans une note récente plusieurs arguments montrant que les actions pourraient être en train de plafonner alors que la menace d'une récession se profile.
Il a notamment souligné que lors des précédents cycles de hausse des taux de la Réserve fédérale, les actions ont continué à augmenter jusqu'au moment où la banque centrale a commencé à réduire ses taux, chutant ensuite dès que la Fed a commencé à assouplir sa politique.
De tels scénarios se sont en effet présentés en 2000 et en 2008, deux des plus importantes bulles de l’histoire des marchés.
Or, le consensus estime que la Fed devrait commencer à réduire ses taux d'intérêt dans le courant de l'année, possiblement au mois de juillet.
Wolfenbarger a aussi souligné que le taux de chômage commençait à augmenter, avec un taux de chômage qui a dépassé sa moyenne mobile sur deux ans, précisant que les trois dernières fois que cela s'est produit, c'était en 2001, 2007 et 2020, lorsque les trois dernières grandes récessions ont commencé.
Les bénéfices des entreprises sont un autre indicateur important à garder à l'œil lorsqu'on tente d'identifier un pic selon l’investisseur, prévenant que bien que les bénéfices aient été satisfaisants au premier trimestre, s'ils commencent à diminuer en même temps que l'économie ralentit, les actions suivront.
En conséquence, Wolfenbarger estime que le S&P 500 pourrait voir sa valeur divisée par deux.
L’investisseur a de plus souligné qu’”il n'y a jamais eu d'atterrissage en douceur après un cycle important de hausse des taux de la Fed et une inversion de la courbe des rendements comme celle que nous avons connue dans ce cycle”, et a prévenu qu’il ne serait pas judicieux “de parier qu’une telle chose arrive pour la première fois dans l’Histoire”.
Lors des précédentes inversions de la courbe des taux, la gravité des marchés baissiers a été corrélée à la durée des inversions. L'inversion actuelle de 580 jours implique une chute d'environ 65 % pour le S&P 500.
Notons que bien qu’il y ait de moins en moins d’analystes baissiers, Wolfenbarger n’est pas le seul à continuer à sonner l’alarme.
L'économiste David Rosenberg, a notamment rejoint son avis dans une récente note, jugeant que le marché boursier est « prêt pour une correction » car les valorisations des bénéfices atteignent des niveaux historiquement élevés, avec une hausse de 26 % du S&P 500 au cours de l'année écoulée qui est en train de s'essouffler, car la croissance des bénéfices n'a augmenté que de 6 % sur la même période.
Il a ainsi parlé de “bulle énorme”, dont l’ampleur “n'a été dépassée que par la manie technologique de 1999-2000", tout en concédant que “cela ne veut en aucun cas dire que la bulle ne peut pas devenir encore plus grosse”.