Wall Street semble marquer le pas (mais il n'en est rien): le Dow Jones s'effrite certes de -0,2%, le S&P500 de -0,05%... cependant, les optimistes peuvent garder le sourire car cette séance de reprise après 3 jours de 'pont' (et les sommets historiques touchés vendredi de façon artificielle) s'achève en réalité sur une nouvelle pluie de records pour bon nombre d'indices US.
Il faut commencer par le Nasdaq Composite qui engrange +0,4% et 'accroche' les 4.600Pts (4.599Pts pour être précis), le Nasdaq-100 (+0,3%) en termine à 4.095Pts, égalant son second pic historique du 1er septembre 2000.
Même 'topish', le 'S&P' a établi un nouveau record absolu à 2006Pts en inytraday... et l'exploit du jour est à mettre au crédit du Dow Transport qui s'est envolé de +1,3% (rien que çà) à 8.516Pts (record absolu en séance et en clôture) grâce à la brusque chute de -3% du baril de pétrole sur le NYMEX, vers 92,2$.
Après les avoir complètement ignorés durant plus de 4 heures, les chiffres publiés aux Etats Unis cet après-midi auraient soudain 'inspiré' les acheteurs au cours de la dernière heure.
Pourtant, sur le coup à 16H, c'est comme s'il ne s'était rien passé, aucune réaction de Wall Street à la forte hausse surprise de l'indice ISM manufacturier (de 57,1 vers 59,0 au lieu d'une stabilisation attendue).
Pas de réaction non plus à la hausse de +1,8% des dépenses de construction en août aux USA (contre -1,8% au mois de juillet).
Cela avait en revanche tangué sur les marchés obligataires avec un T-Bond 2024 qui voyait son rendement se retendre de 8Pts de base (de 2,34% à 2,42%).
Mais loin de faire de l'ombre aux actions, cette tension semble au contraire traduire un arbitrage au profit du 'risque pur' que constituent les actions... et notamment celles du 'Dow Transport', euphorisées par la baisse de l'or noir (-3%) et du gaz (-4%).
Rappelons toutefois que même avec des prix situés 20% au-dessus des niveaux actuels, la majorité des exploitants de gaz de schistes sur le sol US ne sont pas rentables et produisent à perte.
C'est en revanche tout bénéfice pour les compagnies de transport... mais cela revient à déshabiller Paul pour habiller Jacques.
Parmi les perdants du jour, les spécialistes de l'énergie comme Peabody -3,7, Noble -3,5%, Range Resources -3%, Freeport -2,4%, Noble -2,2%, National Oilwell ou Newfield -2,1%, Transocean -1,7%, Chesapeake ou Chevron -1,5%.
A la hausse, Fedex ou Quanta Services +1,5%, Yahoo +2%, Facebook +2,5%, Tesla +5,3% (record absolu à 284,9$).
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Il faut commencer par le Nasdaq Composite qui engrange +0,4% et 'accroche' les 4.600Pts (4.599Pts pour être précis), le Nasdaq-100 (+0,3%) en termine à 4.095Pts, égalant son second pic historique du 1er septembre 2000.
Même 'topish', le 'S&P' a établi un nouveau record absolu à 2006Pts en inytraday... et l'exploit du jour est à mettre au crédit du Dow Transport qui s'est envolé de +1,3% (rien que çà) à 8.516Pts (record absolu en séance et en clôture) grâce à la brusque chute de -3% du baril de pétrole sur le NYMEX, vers 92,2$.
Après les avoir complètement ignorés durant plus de 4 heures, les chiffres publiés aux Etats Unis cet après-midi auraient soudain 'inspiré' les acheteurs au cours de la dernière heure.
Pourtant, sur le coup à 16H, c'est comme s'il ne s'était rien passé, aucune réaction de Wall Street à la forte hausse surprise de l'indice ISM manufacturier (de 57,1 vers 59,0 au lieu d'une stabilisation attendue).
Pas de réaction non plus à la hausse de +1,8% des dépenses de construction en août aux USA (contre -1,8% au mois de juillet).
Cela avait en revanche tangué sur les marchés obligataires avec un T-Bond 2024 qui voyait son rendement se retendre de 8Pts de base (de 2,34% à 2,42%).
Mais loin de faire de l'ombre aux actions, cette tension semble au contraire traduire un arbitrage au profit du 'risque pur' que constituent les actions... et notamment celles du 'Dow Transport', euphorisées par la baisse de l'or noir (-3%) et du gaz (-4%).
Rappelons toutefois que même avec des prix situés 20% au-dessus des niveaux actuels, la majorité des exploitants de gaz de schistes sur le sol US ne sont pas rentables et produisent à perte.
C'est en revanche tout bénéfice pour les compagnies de transport... mais cela revient à déshabiller Paul pour habiller Jacques.
Parmi les perdants du jour, les spécialistes de l'énergie comme Peabody -3,7, Noble -3,5%, Range Resources -3%, Freeport -2,4%, Noble -2,2%, National Oilwell ou Newfield -2,1%, Transocean -1,7%, Chesapeake ou Chevron -1,5%.
A la hausse, Fedex ou Quanta Services +1,5%, Yahoo +2%, Facebook +2,5%, Tesla +5,3% (record absolu à 284,9$).
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