(Reuters) - Le fonds Elliott Management a soumis la proposition la mieux-disante pour reprendre le libraire Barnes & Noble, rapporte jeudi le Wall Street Journal.
L'information fait bondir le titre de plus de 30% à Wall Street.
Un accord pourrait intervenir dans les prochains jours, indique le WSJ.
Barnes & Noble, confronté depuis des années à une baisse de ses ventes face à la concurrence des vendeurs en ligne, avait annoncé en octobre explorer diverses options après avoir reçu des manifestations d'intérêt de plusieurs parties, y compris de son président et fondateur Leonard Riggio.
Le groupe new-yorkais est aussi empêtré dans un conflit judiciaire avec son ancien directeur général Demos (PA:ALDMO) Parneros, qu'il accuse d'avoir fait échouer une vente - ce que l'intéressé dément.
Si Elliott remporte les enchères, il installera à la tête du groupe James Daunt, le directeur général de Waterstones - la chaîne britannique de librairies acquise l'an dernier par le fonds activiste -, ajoute le WSJ.
Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de Barnes & Noble et d'Elliott Management.
A Wall Street, l'action Barnes & Noble s'adjugeait 31,59% à 6,04 dollars dans la dernière heure de cotation.
Le Financial Times, qui donne aussi l'information à la suite du WSJ, évoque un prix de 6,50 dollars par action pour la transaction.
Le groupe, qui possède plus de 600 magasins, affichait une capitalisation boursière de 336 millions de dollars (298 millions d'euros) à la clôture de mercredi, en baisse de plus d'un tiers depuis le début de l'année.
(Uday Sampath à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)