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Fiat Chrysler: Renault s'emploie à rassurer son partenaire Nissan

Publié le 29/05/2019 15:48
Fiat Chrysler: Renault s'emploie à rassurer son partenaire Nissan
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Les dirigeants de Renault (PA:RENA) ont tenté mercredi de rassurer leur partenaire japonais Nissan sur le projet de mariage du groupe français avec le constructeur italo-américain Fiat Chrysler (FCA) qui, s'il aboutit, bouleversera les équilibres de l'alliance.

Ils se sont rencontrés à l'occasion d'un conseil opérationnel au siège de Nissan à Yokohama (banlieue de Tokyo), en présence de responsables du troisième membre de l'ensemble, Mitsubishi Motors.

"Il y a eu des discussions franches et transparentes sur la récente proposition de FCA à Renault", ont-ils déclaré dans un bref communiqué publié à l'issue de la réunion.

"La réunion s'est bien passée", a rapporté à l'AFP une source française proche des discussions. Le président du conseil d'administration de Renault, Jean-Dominique Senard, "a parlé longuement" avec le patron de Nissan, Hiroto Saikawa.

Nissan et Mitsubishi Motors "sont ouverts au partage de technologies, il y a encore pas mal de choses sur lesquelles il faut réfléchir mais ils sont ouverts", a ajouté cette source.

A son arrivée mardi à l'aéroport, M. Senard avait livré un message d'optimisme: "je pense que tous ces événements récents sont très bons pour l'alliance, et je vais veiller à ce que Nissan et Mitsubishi en tirent pleinement parti".

Fiat Chrysler a présenté lundi une proposition de fusion avec Renault, qui dit "étudier avec intérêt l'opportunité d'un tel rapprochement".

- Nissan dans le flou -

L'opération pose de nombreuses questions sur l'avenir de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi Motors, née en 1999 et fragilisée par l'éviction de son bâtisseur Carlos Ghosn, à la suite de son arrestation en novembre au Japon pour soupçons de malversations financières.

"Nous pensons que les bénéfices (...) s'étendront aussi aux partenaires de l'Alliance, Mitsubishi et Nissan", a estimé le patron de FCA, Mike Manley.

En comptant Nissan et Mitsubishi, la fusion créerait un ensemble de près de 16 millions de véhicules - loin devant le colosse allemand Volkswagen (DE:VOWG_p) (10,6 millions) et Toyota (10,59 millions)- qui serait en position de force pour aborder les mutations de l'industrie automobile (électrification, conduite autonome, véhicules connectés...).

Chez Nissan, qui s'interroge sur ce que serait sa place dans ce nouvel attelage, l'annonce a été initialement accueillie avec réserve, voire scepticisme pour certains, alors que le constructeur japonais venait de rejeter une offre de rapprochement avec Renault pour se concentrer sur son redressement.

Face à la presse, son patron Hiroto Saikawa s'est dit plutôt ouvert à l'idée, jugeant qu'une extension du partenariat actuel pouvait être positive. "Mais je veux regarder de près le projet en ayant à coeur les intérêts de Nissan", a-t-il souligné avant la réunion, selon des propos rapportés par les médias locaux.

Il s'agissait du deuxième conseil opérationnel de l'alliance, une structure créée en mars pour tenter de prendre un nouveau départ après les tumultes causés par le scandale Ghosn. Il s'était réuni une première fois le 12 avril à Paris.

Cette gouvernance collégiale est composée, en plus de MM. Senard et Saikawa, du directeur général exécutif de Renault, Thierry Bolloré, et du PDG de Mitsubishi Motors, Osamu Masuko.

Renault détient 43% de Nissan qui en retour possède 15% de Renault, mais sans droit de vote, et 34% de Mitsubishi Motors.

Par ailleurs, devant les critiques, M. Saikawa, ancien fidèle de M. Ghosn qui a tourné casaque, a récemment annoncé aux investisseurs qu'il allait réduire de moitié sa rémunération cette année pour n'avoir pas su empêcher les malversations financières présumées que le groupe reproche aujourd'hui au magnat de l'automobile déchu.

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