PARIS (Reuters) - Le Parlement français a donné mercredi son feu vert à la nomination de Luc Rémont au poste de PDG d'EDF (EPA:EDF), où il doit succéder à Jean-Bernard Lévy, dont le départ a été annoncé cet été en même temps que le projet de renationalisation complète du groupe.
Proposée fin septembre par Emmanuel Macron, cette nomination a été validée après son audition dans la matinée par la commission des Affaires économiques du Sénat, puis celle de l'Assemblée nationale.
Au Sénat, elle a été approuvé en commission avec 26 voix pour et 19 contre. A l'Assemblée nationale, elle a été validée avec 32 voix pour, 29 contre et trois bulletins blancs.
La nomination officielle de Luc Rémont n'interviendra toutefois qu'après sa désignation comme administrateur d'EDF et avec un décret du Président de la République.
Le dirigeant, polytechnicien de 53 ans, actuellement responsable d'une partie des opérations internationales de Schneider Electric (EPA:SCHN), aura d'abord pour mission de redresser la production du parc nucléaire de l'entreprise, pénalisée par des opérations de maintenance et des problèmes de corrosion.
Il devra également accompagner le projet de renationalisation complète d'EDF, le gouvernement français ayant annoncé son intention de monter à 100% du capital du groupe - qu'il détient déjà à 83,7% - pour un montant de 9,7 milliards d'euros.
(Rédigé par Myriam Rivet et Benjamin Mallet, édité par Kate Entringer et Tangi Salaün)