Wall Street a profité de 2 mauvais chiffres US pour s'en aller inscrire de nouveaux records historiques au cours de la première heure de cotations... puis plus rien.
Stagnation complète des indices US entre 18H30 et 22H avec une volatilité de 0,15% durant pas moins de 3 heures et demi (le S&P500 oscillant sans désemparer entre 1.996 et 1.998,8) avant d'en terminer sur un gain de 0,48% à 1.998Pts.
Il avait dès l'entame de séance inscrit un nouveau record absolu à ce même niveau (1.998Pts dès 15H31), avant de se hisser jusque vers 2.002Pts vers 17H... moment à partir duquel les acheteurs ont cessé de maintenir la pression à la hausse (la barre des 2.000 a été franchie durant environ une heure: l'essentiel était acquis).
Les scores de clôture apparaissent bien modestes à Wall Street en regard des 2% de hausse moyenne des places européennes: +0,45% sur le Dow Jones à 17.077 puis +0,41% sur le Nasdaq à 4.557Pts (contre un record de plus 14 ans et 6 mois à 4.571Pts, toujours vers 17H).
Le Nasdaq aligne néanmoins une 8ème séance de hausse sur une série de 9.
La remontée du Dollar vers 1.3195/E (au plus haut depuis 1 an) n'est pas une très bonne nouvelle pour les exportatrices US et les cambistes le voient même se hisser rapidement vers 1,30/E.
Mais pour en revenir aux nouveaux records historiques du jour, il a fallu que les opérateurs découvrent 2 mauvais chiffres pour se remotiver (plus l'économie réelle se montre languissante, plus les perspectives de hausse de taux par la FED sont repoussées aux calendes grecques).
Les ventes de logements neufs aux Etats Unis reculent de -2,4% en juillet à 212.000 (contre une fourchette estimée entre 221.000 et 225.000) et les prix en rythme annuel n'augmentent que de +2,9% (ils stagnent depuis le printemps).
Par ailleurs, l'indice PMI Markit des directeurs d'achat dans le secteur tertiaire au mois d'août chute de 60,8 vers 58,5 points (en estimation préliminaire) au mois d'août alors que le consensus pariait sur une décrue marginale vers 59,5 points.
Wall Street a bénéficié de la hausse d'Illumina et Gilead (+3,4%) ainsi que de Burger King (+19,3%) qui rachète son concurrent canadien 'Tim Horton' dans le but de délocaliser son siège social au Canada et de bénéficier ainsi d'un régime d'imposition plus favorable qu'aux Etats Unis.
C'est une véritable épidémie de migration (délocalisation) fiscale qui frappe l'Amérique depuis le début de l'année (via les OPA et les 'fusacs').
Car sans véritable croissance, comment augmenter les profits, sinon en cédant aux sirènes de l'optimisation fiscale : les tentations sont tellement nombreuses de par le monde vu le dumping pratiqué par des pays parfaitement 'fréquentables' comme l'Irlande, les Pays Bas ou Singapour.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Stagnation complète des indices US entre 18H30 et 22H avec une volatilité de 0,15% durant pas moins de 3 heures et demi (le S&P500 oscillant sans désemparer entre 1.996 et 1.998,8) avant d'en terminer sur un gain de 0,48% à 1.998Pts.
Il avait dès l'entame de séance inscrit un nouveau record absolu à ce même niveau (1.998Pts dès 15H31), avant de se hisser jusque vers 2.002Pts vers 17H... moment à partir duquel les acheteurs ont cessé de maintenir la pression à la hausse (la barre des 2.000 a été franchie durant environ une heure: l'essentiel était acquis).
Les scores de clôture apparaissent bien modestes à Wall Street en regard des 2% de hausse moyenne des places européennes: +0,45% sur le Dow Jones à 17.077 puis +0,41% sur le Nasdaq à 4.557Pts (contre un record de plus 14 ans et 6 mois à 4.571Pts, toujours vers 17H).
Le Nasdaq aligne néanmoins une 8ème séance de hausse sur une série de 9.
La remontée du Dollar vers 1.3195/E (au plus haut depuis 1 an) n'est pas une très bonne nouvelle pour les exportatrices US et les cambistes le voient même se hisser rapidement vers 1,30/E.
Mais pour en revenir aux nouveaux records historiques du jour, il a fallu que les opérateurs découvrent 2 mauvais chiffres pour se remotiver (plus l'économie réelle se montre languissante, plus les perspectives de hausse de taux par la FED sont repoussées aux calendes grecques).
Les ventes de logements neufs aux Etats Unis reculent de -2,4% en juillet à 212.000 (contre une fourchette estimée entre 221.000 et 225.000) et les prix en rythme annuel n'augmentent que de +2,9% (ils stagnent depuis le printemps).
Par ailleurs, l'indice PMI Markit des directeurs d'achat dans le secteur tertiaire au mois d'août chute de 60,8 vers 58,5 points (en estimation préliminaire) au mois d'août alors que le consensus pariait sur une décrue marginale vers 59,5 points.
Wall Street a bénéficié de la hausse d'Illumina et Gilead (+3,4%) ainsi que de Burger King (+19,3%) qui rachète son concurrent canadien 'Tim Horton' dans le but de délocaliser son siège social au Canada et de bénéficier ainsi d'un régime d'imposition plus favorable qu'aux Etats Unis.
C'est une véritable épidémie de migration (délocalisation) fiscale qui frappe l'Amérique depuis le début de l'année (via les OPA et les 'fusacs').
Car sans véritable croissance, comment augmenter les profits, sinon en cédant aux sirènes de l'optimisation fiscale : les tentations sont tellement nombreuses de par le monde vu le dumping pratiqué par des pays parfaitement 'fréquentables' comme l'Irlande, les Pays Bas ou Singapour.
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