L'action de la banque italienne Intesa Sanpaolo (MI:ISP) perdait environ 4% ce matin à la Bourse de Milan alors que Generali (MI:GASI), assureur décidément très convoité, a pris pied à son tour de table. Avec cette opération préventive, et de par la réglementation italienne, Generali empêcherait Intesa de s'imposer à son capital.
Hier soir en effet, Generali a annoncé qu'il a mis la main, probablement via un prêt d'actions, sur les droits de vote associés à 3,01% du capital d'Intesa Sanpaolo.
Si le titre Generali profite de l'annonce sur la place milanaise (+ 7%), l'action Intesa plie alors que son projet semblerait contrecarré. En effet, l'édition de dimanche du journal La Stampa se faisait l'écho d'une information selon laquelle Intesa San Paolo acquérait une partie du capital de Generali, qui revendrait ensuite des actifs de ce dernier à l'allemand Allianz (DE:ALVG). Sachant que le français Axa aurait aussi des visées sur Generali, décidément très convoité.
Les analystes du bureau d'études Aurel BGC rappellent la trame de fond de l'opération : la réglementation italienne interdit à une société de détenir plus de 3% des droits de vote d'une autre entité si celle-ci a déjà une participation de plus de 3% dans son capital. Sauf en cas d'OPA portant sur au moins 60% du capital de la cible, ce qui ne semble pas d'actualité.
Generali aurait ainsi coupé l'herbe sous le pied d'Intesa, terminent les spécialistes.
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Hier soir en effet, Generali a annoncé qu'il a mis la main, probablement via un prêt d'actions, sur les droits de vote associés à 3,01% du capital d'Intesa Sanpaolo.
Si le titre Generali profite de l'annonce sur la place milanaise (+ 7%), l'action Intesa plie alors que son projet semblerait contrecarré. En effet, l'édition de dimanche du journal La Stampa se faisait l'écho d'une information selon laquelle Intesa San Paolo acquérait une partie du capital de Generali, qui revendrait ensuite des actifs de ce dernier à l'allemand Allianz (DE:ALVG). Sachant que le français Axa aurait aussi des visées sur Generali, décidément très convoité.
Les analystes du bureau d'études Aurel BGC rappellent la trame de fond de l'opération : la réglementation italienne interdit à une société de détenir plus de 3% des droits de vote d'une autre entité si celle-ci a déjà une participation de plus de 3% dans son capital. Sauf en cas d'OPA portant sur au moins 60% du capital de la cible, ce qui ne semble pas d'actualité.
Generali aurait ainsi coupé l'herbe sous le pied d'Intesa, terminent les spécialistes.
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