TOKYO (Reuters) - Japan Display, groupe japonais spécialisé dans les écrans pour smartphones, étudie la possibilité de faire appel à un investisseur extérieur pour l'aider à financer une restructuration susceptible d'entraîner 3.500 suppressions d'emploi, rapporte mardi le quotidien financier, le Nikkei.
Le fabricant d'écran LCD étudie des partenariats capitalistiques avec des investisseurs stratégiques et des fonds d'investissement, croit savoir le quotidien financier, qui ne cite pas de sources.
Japan Display a dit dans un communiqué que la restructuration serait discutée lors de son conseil d'administration mercredi.
Le groupe japonais a souffert de l'arrivée des écrans à diodes électroluminescentes organiques (Oled) et de la demande fluctuante pour les iPhone d'Apple (NASDAQ:AAPL), son principal client.
Une injection de capital s'ajouterait à l'aide de 75 milliards de yens (574 millions d'euros) fournie l'année dernière par son principal actionnaire, le fonds public d'innovation Innovation Network Corporation of Japan (INCJ).
INCJ a contribué à la création de Japan Display, formée il y a cinq ans à partir des divisions écrans déficitaires de Sony (T:6758), Hitachi et Toshiba (T:6502).
Une source avait souligné le mois dernier que l'entreprise cherchait également à obtenir de ses principaux créanciers une aide de 100 milliards de yens.
Dans le cadre de son plan de restructuration, Japan Display pourrait surtout supprimer des emplois en Chine et aux Philippines, ce qui pourrait contribuer à une perte exceptionnelle de plus de 150 milliards de yens pour l'exercice qui s'achèvera en mars 2018 ajoute le journal,
Le titre a fini en baisse de 0,5% à la clôture de la Bourse de Tokyo.
(Junko Fujita; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)