La Bourse de Paris se repliait légèrement lundi matin (-0,28%), au début d'une semaine qui s'annonce calme et n'incite pas les investisseurs à agir.
A 09H45, l'indice CAC 40 se repliait de 14,46 points à 5.004,96 points. Vendredi, il avait fini en hausse de 0,53% à 5.019,26 points.
Wall Street a clôturé vendredi en ordre dispersé.
Les marchés chinois seront fermés toute la semaine pour le Nouvel an.
"C'est une semaine calme qui devrait attendre les marchés. Le Brexit est dans les limbes et ne devrait pas connaître de nouveaux développements importants dans les prochains jours", a relevé dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.
Par ailleurs, "les prochaines négociations entre hauts responsables américains et chinois ne sont pas prévues avant mi-février", ajoute-t-il.
En France, la saison de publications de résultats a commencé la semaine dernière mais devait s'accélérer cette semaine avec le géant pharmaceutique Sanofi (PA:SASY), le sidérurgiste ArcelorMittal (AS:MT), le pétrolier Total (PA:TOTF) ou encore les banques BNP Paribas (PA:BNPP) et Société Générale (PA:SOGN).
En zone euro, les investisseurs s'intéresseront ce lundi aux prix à la production industrielle en décembre et à l'inflation italienne.
La Première ministre britannique Theresa May a réaffirmé dimanche sa détermination à mettre en oeuvre le Brexit à la date prévue du 29 mars et à obtenir des concessions de l'UE sur l'accord de divorce tandis que "l'incertitude persistante" a contribué à la décision du géant automobile Nissan (T:7201) de renoncer à un investissement en Angleterre.
Aux Etats-Unis, Donald Trump s'est montré optimiste dimanche sur les "bonnes chances" de parvenir à un accord sur les relations commerciales avec la Chine.
Les présidents chinois Xi Jinping et américain se sont donné jusqu'au 1er mars pour trouver un accord sur leurs différends commerciaux. Faute de quoi Washington augmentera les taxes douanières sur les marchandises importées de Chine.
La crise politique se poursuivait au Venezuela, où le chef de l'Etat Nicolas Maduro a rejeté dimanche soir l'ultimatum de plusieurs pays européens pour l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle, tandis que ces membres de l'UE ont promis de reconnaître dans ce cas l'opposant Juan Guaido comme président dès lundi.
Sur le plan des valeurs, les titres liés aux matières premières étaient à la peine. Le fabricant de tubes Vallourec (PA:VLLP) perdait 5,87% à 1,46 euro et le sidérurgiste ArcelorMittal reculait de 2,32% à 20,42 euros.