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La reprise du marché automobile en Europe reste fragile

Publié le 02/10/2014 19:24
© Reuters PESSIMISME SUR L'ÉVOLUTION DU MARCHÉ AUTOMOBILE MONDIAL
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par Laurence Frost et Gilles Guillaume

PARIS (Reuters) - Daimler s'est montré jeudi plus pessimiste sur l'évolution du marché automobile mondial, en raison à la fois du ralentissement de la demande dans des pays comme le Brésil et l'Argentine et d'une chute des ventes en Russie, accélérée par la crise ukrainienne et ses répercussions.

S'exprimant lors du Mondial de l'automobile, qui a ouvert ses portes à la presse avant d'accueillir le grand public à partir de samedi, Dieter Zetsche, président du directoire de Daimler, n'anticipe plus qu'une hausse de 3% à 4% du marché mondial contre une précédente fourchette de prévision allant de 4% à 5%.

D'autres dirigeants se montrent également prudents, notamment concernant l'Europe où six années de contraction du marché automobile ont ramené le total des ventes annuelles à un niveau de quelque 20% inférieur à ce qu'il était avant la crise de 2008-2009.

La faiblesse de la croissance économique dans nombre de pays européens conduit certains à se demander si l'écart sera effacé un jour.

"Nous atteindrons peut-être 13 millions ou 13,5 millions (de ventes de voitures neuves en Europe). Mais le marché ne retrouvera pas (le niveau d'avant-crise) de 15,5 millions, j'en suis sûr", avait déclaré mercredi Martin Winterkorn, président du directoire de Volkswagen.

Le marché européen a néanmoins renoué avec la croissance cette année même s'il est difficile d'évaluer la vigueur de la demande sous-jacente en raison de la multiplication de dispositifs d'incitation à l'achat de véhicules neufs mis en place dans différents pays.

Norbert Reithofer, président du directoire de BMW, a déclaré que les niveaux de prix s'étaient améliorés en Europe mais pas autant que ce qu'aurait souhaité le constructeur automobile allemand.

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Selon le patron du numéro un mondial des voitures haut de gamme, il faudra plus de trois ans avant que le niveau des ventes en Europe retrouve son niveau d'avant-crise.

Karl-Thomas Neumann, président du directoire d'Opel, filiale européenne de General Motors, a dit de son côté que l'Europe mettrait "beaucoup de temps à retrouver ses niveaux d'avant-crise".

RENAULT, PSA ET TOYOTA MOINS PESSIMISTES

Même si l'indice des valeurs automobiles européennes recule un peu moins que les autres compartiments dans un contexte de baisse marquée des marchés d'actions, il accuse un repli de quelque 8% depuis le début de l'année contre un gain de 1,3% pour le Stoxx 600 sur la même période.

Renault prévoit de son côté une poursuite de la croissance du marché européen et français l'an prochain, et des situations toujours contrastées sur les marchés émergents.

"Globalement, nous sommes confortables pour 2014 sur le haut de la fourchette +3% à +4% en Europe, nous serons même peut-être à un peu plus", a dit Jérôme Stoll, le directeur commercial du constructeur. "Sur la France, on va être entre +1% et +2%, nous sommes sans doute un petit peu mieux que ce qu'on avait prévu en termes de marché."

Pour 2015, il prévoit une croissance de 2% à 3% en Europe, et une hausse de 1% du marché en France.

PSA Peugeot Citroën prévoit pour sa part une croissance de 3% du marche européen en 2015, comme en 2014, déclarait mercredi Denis Martin, directeur opérationnel du groupe pour l'Europe.

Didier Leroy, qui dirige les activités européennes de Toyota, disait mercredi avoir noté une légère reprise de la demande en Europe de l'Ouest, tout en soulignant que les performances sont faussées par les subventions et des bases de comparaisons très faibles.

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L'effondrement du marché en Russie - où les ventes sont vues en baisse de 10% à 15% en 2014 - peut être un frein à la reprise de la production en Europe.

A plus long terme, Martin Winterkorn (VW) se dit cependant persuadé que la demande en provenance de Russie va rebondir.

"C'est vrai, nous avons (temporairement) réduit la production (en septembre à l'usine de Kaluga), mais la Russie reviendra, j'en suis convaincu", a-t-il dit.

Si Daimler et Renault se montrent inquiets concernant le Brésil et l'Amérique latine, plusieurs constructeurs ont minimisé les risques liés au ralentissement économique en Chine.

Audi, la filiale haut de gamme de Volkswagen, pense que ses ventes en Chine atteindront 550.000 véhicules cette année, soit une croissance à deux chiffres par rapport à 2013, a déclaré son président du directoire Rupert Stadler.

Dieter Zetsche a également dit qu'il voyait toujours un potentiel de croissance pour Mercedes-Benz, la marque phare de Daimler, en Chine, premier marché automobile mondial.

(Avec les contributions d'Edward Taylor, d'Andreas Cremer et Agnieszka Flak, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Dominique Rodriguez)

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