Investing.com - L'indice-phare de la Bourse de Paris a terminé la séance dans le rouge lundi, affichant un retrait de 0,93% à la clôture, alors que les inquiétudes au sujet de la crise dans la zone euro et l'incertitude entourant un possible sauvetage financier pour l'Espagne incitaient les investisseurs à privilégier les valeurs refuge.
Vendredi dernier, le Financial Times rapportait que la Commission européenne était en train d'aider discrètement l'Espagne à élaborer les réformes économiques qui lui ouvriraient l’accès au programme de rachat d’obligations souveraines de la Banque centrale européenne.
Madrid doit présenter son projet de budget 2013 et les résultats des stress tests de ses banques en fin de semaine, tandis que, au même moment, l’agence Moody’s doit faire connaître sa décision sur un éventuel déclassement de la note souveraine espagnole en catégorie spéculative.
Sur le front macroéconomique, l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s’est contracté de 0,9 point à 101,4 en septembre, son plus bas niveau depuis mars 2010, alors que le consensus établi par Bloomberg tablait sur un rebond à 102,5 points. Il s’agit du cinquième mois consécutif de détérioration de cet indice.
Les valeurs liées au matières premières restaient particulièrement affectées en fin de journée, alors que le cours du pétrole reculait de plus de 1,30%. A la clôture du marché, Vallourec abandonnait 3,76%, tandis qu'ArcelorMittal perdait 2,26%.
Dans le secteur automobile, Renault pliait de 1,29%, alors que Peugeot s'octroyait 1,12% en fin de séance, inversant ses pertes de début de séance.
Par ailleurs, les valeurs financières restaient elles aussi dans le rouge à la fermeture du marché, sur fond de craintes d'une dégradation de la crise de la dette dans la zone euro. BNP Paribas terminait la séance en baisse de 1,36%, tandis que Crédit Agricole et Société Générale cédaient 2,20% et 1,34% respectivement.
Du côté des assureurs, Axa perdait 0,93% en fin de séance, alors que le groupe prépare une offre sur des portefeuilles d’actifs que ses concurrents italiens Unipol et Fondiaria devront mettre en vente en échange du feu vert des autorités de la concurrence à leur projet de fusion, selon le journal Il Sole 24 Ore.
Toujours en baisse, EADS abandonnait 2,72% après avoir pourtant qualifié de productives ses discussions avec BAE Systems. Le groupe a fait savoir, par ailleurs, que la date butoir du 10 octobre sera respectée pour présenter les détails de l’opération de fusion.
Enfin, Total poursuivait son ascension et gagnait 0,94% à la clôture du marché. Le groupe avait annoncé, plus tôt, un programme de cessions de 11,5 à 15,4 milliards d’euros sur la période 2012-2014 et indiqué tabler sur un potentiel de production d’environ 3 millions de barils équivalent pétrole par jour à l’horizon 2017.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 0,76%, le DAX lâchait 0,53% et le Footsie 100 perdait 0,24%.
Aucun indicateur majeur n'était attendu aux Etats-Unis
Vendredi dernier, le Financial Times rapportait que la Commission européenne était en train d'aider discrètement l'Espagne à élaborer les réformes économiques qui lui ouvriraient l’accès au programme de rachat d’obligations souveraines de la Banque centrale européenne.
Madrid doit présenter son projet de budget 2013 et les résultats des stress tests de ses banques en fin de semaine, tandis que, au même moment, l’agence Moody’s doit faire connaître sa décision sur un éventuel déclassement de la note souveraine espagnole en catégorie spéculative.
Sur le front macroéconomique, l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne s’est contracté de 0,9 point à 101,4 en septembre, son plus bas niveau depuis mars 2010, alors que le consensus établi par Bloomberg tablait sur un rebond à 102,5 points. Il s’agit du cinquième mois consécutif de détérioration de cet indice.
Les valeurs liées au matières premières restaient particulièrement affectées en fin de journée, alors que le cours du pétrole reculait de plus de 1,30%. A la clôture du marché, Vallourec abandonnait 3,76%, tandis qu'ArcelorMittal perdait 2,26%.
Dans le secteur automobile, Renault pliait de 1,29%, alors que Peugeot s'octroyait 1,12% en fin de séance, inversant ses pertes de début de séance.
Par ailleurs, les valeurs financières restaient elles aussi dans le rouge à la fermeture du marché, sur fond de craintes d'une dégradation de la crise de la dette dans la zone euro. BNP Paribas terminait la séance en baisse de 1,36%, tandis que Crédit Agricole et Société Générale cédaient 2,20% et 1,34% respectivement.
Du côté des assureurs, Axa perdait 0,93% en fin de séance, alors que le groupe prépare une offre sur des portefeuilles d’actifs que ses concurrents italiens Unipol et Fondiaria devront mettre en vente en échange du feu vert des autorités de la concurrence à leur projet de fusion, selon le journal Il Sole 24 Ore.
Toujours en baisse, EADS abandonnait 2,72% après avoir pourtant qualifié de productives ses discussions avec BAE Systems. Le groupe a fait savoir, par ailleurs, que la date butoir du 10 octobre sera respectée pour présenter les détails de l’opération de fusion.
Enfin, Total poursuivait son ascension et gagnait 0,94% à la clôture du marché. Le groupe avait annoncé, plus tôt, un programme de cessions de 11,5 à 15,4 milliards d’euros sur la période 2012-2014 et indiqué tabler sur un potentiel de production d’environ 3 millions de barils équivalent pétrole par jour à l’horizon 2017.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 0,76%, le DAX lâchait 0,53% et le Footsie 100 perdait 0,24%.
Aucun indicateur majeur n'était attendu aux Etats-Unis