Investing.com – Après avoir clôturé en hausse de 1.14% hier, suite à une baisse de 1.42% de la veille, le CAC 40 recule légèrement ce mercredi matin, perdant 0.25% à 5567 points au moment de la rédaction de cet article.
Plus largement, les marchés boursiers européens ont ouvert en baisse mercredi, consolidant après les fortes hausses récentes, bien que les espoirs d'une nouvelle relance budgétaire aux États-Unis ainsi que les attentes concernant le vaccin Covid-19 continuent de soutenir l'économie.
L'attention se portera plus particulièrement sur le marché britannique, après que les autorités réglementaires britanniques aient déclaré avoir approuvé l'utilisation du vaccin Pfizer/BioNTech et qu'elles en commenceraient la distribution la semaine prochaine.
Aux Etats-Unis, un groupe bipartisan de législateurs américains a dévoilé mardi un plan de relance de 908 milliards de dollars. Bien que le leader de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, ait rapidement tué la proposition, le fait qu'un nouveau plan soit de nouveau sur la table fait espérer aux investisseurs un nouveau paquet dans un avenir proche.
En Europe, Pfizer Inc (NYSE:PFE) et Moderna Inc (NASDAQ:MRNA) ont tous deux demandé l'approbation d'urgence de leurs candidats vaccins auprès de l'autorité de régulation européenne, suggérant que ces vaccins pourraient être distribués dans l'Union Européenne dès ce mois-ci.
Les ventes au détail allemandes ont rebondi en octobre, avec une hausse de 2,6 % sur le mois, bien que ce chiffre ne tienne pas compte des récentes restrictions visant à tenter d'endiguer la deuxième poussée du virus Covid-19.
En outre, les négociateurs de l'Union européenne et de la Grande-Bretagne se précipitent pour conclure un accord commercial post-Brexit avant la fin de la semaine, les droits de pêche étant considérés comme le principal obstacle restant, ce qui constitue un risque qui pourrait réduire l’appétit pour le risque.
Enfin, d’un point de vue technique, on rappellera que la zone de 5600-5700 points sur le CAC 40 est à considérer comme une résistance majeure, qui a de nombreuses fois bloqué les hausses de l’indice depuis début 2018.
La poursuite durable de la hausse vers la zone de 6000 points autour de laquelle évoluait le CAC 40 avant la chute de mars face à la pandémie restera donc incertaine tant que cette zone n’aura pas été franchie.