Investing.com - La Bourse de Paris avançait difficilement mardi, affichant une légère hausse de 0,12% à mi-séance dans un climat de grande volatilité, alors que les craintes au sujet du secteur bancaire espagnol prenaient progressivement le pas sur les espoirs de nouvelles mesures de relance en Chine.
BFA (Banco Financiero y de Ahorros), maison mère de Bankia, l'établissement au coeur des difficultés du système bancaire espagnol, a annoncé lundi avoir finalement perdu 3,3 milliards d'euros en 2011 et non pas dégagé un bénéfice de 41 millions.
Dans un avis transmis au régulateur boursier espagnol, BFA précise que ce nouveau chiffre, obtenu après un réexamen de ses comptes de l'an dernier, reflétait un passage en revue aussi bien de son portefeuille de crédits que de ses besoins en capitaux.
Pour faire face à ses difficultés, Bankia, la quatrième banque d'Espagne, avait demandé vendredi à l'Etat de lui fournir 19 milliards d'euros, soit plus de deux fois le montant minimum estimé cette semaine par le gouvernement.
Plus tôt mardi, des rumeurs entourant l’annonce prochaine de nouvelles mesures de relance en Chine, en proie à un ralentissement de la croissance, avaient fait progresser l’indice parisien de plus d’1%.
Après un rebond en début de matinée, les valeurs financières s’inscrivaient dans le rouge à mi-séance. BNP Paribas reculait de 0,99%, Société Générale de 1,64% et Crédit Agricole de 2,10%.
Total cédait également 0,80%, alors que le groupe doit faire face à une envolée des coûts du plus grand projet pétrolier du monde, en mer Caspienne, selon Les Echos. La facture du consortium chargé du projet, dont fait partie le groupe français, aurait atteint 48 milliards de dollars, soit un coût supplémentaire de 20%.
A l’inverse, Alstom a bondi de 1,55% à mi-séance, suivant la signature d’un contrat avec Harbin Turbine Company Limited pour la fourniture d'un nouveau groupe turbogénérateur GT13E2 destiné à la centrale électrique à cycle combiné de Shenzhen Nantian Electric Power, située à Shenzen, en Chine.
ArcelorMittal s’octroyait aussi 1,71%, affichant l’une des plus fortes progressions de l’indice parisien, après que le sidérurgiste a annoncé qu’il anticipait un bénéfice en hausse pour le deuxième trimestre. Selon le groupe, la bonne tenue du secteur de l’acier en Amérique du Nord a permis de compenser la baisse de la demande en Europe.
HSBC a, par ailleurs, passé sa recommandation sur le titre de ‘neutre’ à ‘surpondérer’.
Dans le secteur automobile, Peugeot s’appréciait de 1,77% et Renault de 2,26%. La marque au losange a notamment bénéficié de l’annonce, lundi soir, par son allié Nissan d’une production record de 369.522 véhicules au mois d’avril (+49% par rapport à la même période en 2011), grâce au développement du groupe en Chine.
Par ailleurs, l’action de Publicis gagnait 0,40% à l’issue de l’assemblée générale du géant de communication, mardi matin. L’occasion pour Amaury de Sèze, président du comité des rémunérations, de chercher à désamorcer la polémique liée à la rémunération différée de 16,2 millions d'euros versée au PDG Maurice Levy.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 grappillait 0,03%, le DAX s’octroyait 0,62% et le Footsie 100 avançait de 0,07%.
En début d’après-midi, l'Agence France Trésor devait procéder à l'émission de 6,8 à 8 milliards d'euros de bons du Trésor à 3 mois, 6 mois et un an.
Deux statistiques américaines étaient également attendues: l'indice S&P Case-Shiller du prix des maisons dans 20 métropoles en mars et l'indice du Conference Board sur la confiance des consommateurs en mai.
BFA (Banco Financiero y de Ahorros), maison mère de Bankia, l'établissement au coeur des difficultés du système bancaire espagnol, a annoncé lundi avoir finalement perdu 3,3 milliards d'euros en 2011 et non pas dégagé un bénéfice de 41 millions.
Dans un avis transmis au régulateur boursier espagnol, BFA précise que ce nouveau chiffre, obtenu après un réexamen de ses comptes de l'an dernier, reflétait un passage en revue aussi bien de son portefeuille de crédits que de ses besoins en capitaux.
Pour faire face à ses difficultés, Bankia, la quatrième banque d'Espagne, avait demandé vendredi à l'Etat de lui fournir 19 milliards d'euros, soit plus de deux fois le montant minimum estimé cette semaine par le gouvernement.
Plus tôt mardi, des rumeurs entourant l’annonce prochaine de nouvelles mesures de relance en Chine, en proie à un ralentissement de la croissance, avaient fait progresser l’indice parisien de plus d’1%.
Après un rebond en début de matinée, les valeurs financières s’inscrivaient dans le rouge à mi-séance. BNP Paribas reculait de 0,99%, Société Générale de 1,64% et Crédit Agricole de 2,10%.
Total cédait également 0,80%, alors que le groupe doit faire face à une envolée des coûts du plus grand projet pétrolier du monde, en mer Caspienne, selon Les Echos. La facture du consortium chargé du projet, dont fait partie le groupe français, aurait atteint 48 milliards de dollars, soit un coût supplémentaire de 20%.
A l’inverse, Alstom a bondi de 1,55% à mi-séance, suivant la signature d’un contrat avec Harbin Turbine Company Limited pour la fourniture d'un nouveau groupe turbogénérateur GT13E2 destiné à la centrale électrique à cycle combiné de Shenzhen Nantian Electric Power, située à Shenzen, en Chine.
ArcelorMittal s’octroyait aussi 1,71%, affichant l’une des plus fortes progressions de l’indice parisien, après que le sidérurgiste a annoncé qu’il anticipait un bénéfice en hausse pour le deuxième trimestre. Selon le groupe, la bonne tenue du secteur de l’acier en Amérique du Nord a permis de compenser la baisse de la demande en Europe.
HSBC a, par ailleurs, passé sa recommandation sur le titre de ‘neutre’ à ‘surpondérer’.
Dans le secteur automobile, Peugeot s’appréciait de 1,77% et Renault de 2,26%. La marque au losange a notamment bénéficié de l’annonce, lundi soir, par son allié Nissan d’une production record de 369.522 véhicules au mois d’avril (+49% par rapport à la même période en 2011), grâce au développement du groupe en Chine.
Par ailleurs, l’action de Publicis gagnait 0,40% à l’issue de l’assemblée générale du géant de communication, mardi matin. L’occasion pour Amaury de Sèze, président du comité des rémunérations, de chercher à désamorcer la polémique liée à la rémunération différée de 16,2 millions d'euros versée au PDG Maurice Levy.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 grappillait 0,03%, le DAX s’octroyait 0,62% et le Footsie 100 avançait de 0,07%.
En début d’après-midi, l'Agence France Trésor devait procéder à l'émission de 6,8 à 8 milliards d'euros de bons du Trésor à 3 mois, 6 mois et un an.
Deux statistiques américaines étaient également attendues: l'indice S&P Case-Shiller du prix des maisons dans 20 métropoles en mars et l'indice du Conference Board sur la confiance des consommateurs en mai.