Dans une note aux investisseurs mercredi, les analystes de Goldman Sachs ont déclaré que la société recommande d'acheter des options d'achat sur certaines actions pour lesquelles ils prévoient des révisions à la hausse des estimations du consensus.
"Les révisions de bénéfices ont surperformé le trimestre dernier en dépit d'un environnement macroéconomique volatile ; nous nous attendons à ce que les fondamentaux stimulent à nouveau les actions ce trimestre. Le positionnement sur les actions individuelles est le plus faible depuis des années, comme en témoignent la baisse des volumes d'options sur actions individuelles, l'augmentation du skew des options de vente et des options d'achat et les ventes nettes des investisseurs particuliers. En revanche, l'affluence sur les options d'achat sur indices a créé un vent contraire pour la performance des actions au sens large au cours des deux prochaines semaines", ont écrit les analystes. "Nous nous appuyons sur les nouvelles estimations et les commentaires qualitatifs de nos analystes actions pour identifier les 25 opportunités les plus hors consensus de notre couverture des Amériques."
Goldman Sachs voit un potentiel de révision à la hausse des bénéfices pour 17 titres, dont KBR (NYSE :KBR), Meta Platforms (NASDAQ :META), Maravai LifeSciences (NASDAQ :MRVI), Payoneer Global (NASDAQ :PAYO), Post Holdings (NYSE :POST), Raymond James Financial (NYSE :RJF), et Snowflake (NYSE :SNOW), tandis qu'elle s'attend à ce que des révisions à la baisse des bénéfices entraînent une baisse pour huit sociétés, dont Franklin Resources (NYSE :BEN), Cinemark Holdings (NYSE :CNK), et Intel Corporation (NASDAQ :INTC).
"Les investisseurs particuliers continuent de dominer les marchés, mais ils sont passés de l'achat d'options d'achat de titres individuels à l'achat d'options d'achat d'indices. La hausse des indices est encombrée, nous préférons acheter des options d'achat de titres individuels moins encombrées afin de nous positionner pour des reprises de secours sélectives", ont ajouté les analystes.
Toutefois, il a reconnu que 29 % du S&P 500 a fait des annonces préalables au cours des deux derniers trimestres, "soulignant à quel point il a été difficile pour les entreprises de prévoir leurs bénéfices dans un environnement macroéconomique en évolution rapide".
Par Sam Boughedda