(Reuters) - Le secteur bancaire néerlandais recule fortement vendredi en Bourse après le feu vert des députés néerlandais à une hausse de la taxe sur les banques pour couvrir le financement d'une augmentation du salaire minimum et des allocations de garde d'enfants en 2024.
Les parlementaires néerlandais ont aussi validé l'introduction d'une taxe sur les rachats d'actions par les sociétés cotées.
ING Groep (AS:INGA) perd 4,7% et ABN AMRO (AS:ABNd) 3,5%, tandis que Van Lanschot Kempen abandonne 0,9 à Amsterdam, où l'indice phare AEX recule de 0,31% à 10h41 GMT.
Les députés néerlandais ont soutenu jeudi l'introduction d'une taxe sur les rachats d'actions par les sociétés cotées et une taxe plus élevée sur les banques afin de financer les augmentations du salaire minimum et les aides à la garde d'enfants en 2024.
Mark Rutte, Premier ministre néerlandais sortant et chef de file du Parti libéral (VVD), avait déconseillé de voter en faveur de ces mesures, arguant qu'elles risquaient de pousser les entreprises à quitter le pays.
La taxe sur les rachats d'actions devrait rapporter environ 1,2 milliard d'euros, selon une coalition menée par les partis travailliste et les Verts, tandis que les fonds provenant de la taxe sur les banques devraient augmenter de 70% pour atteindre environ 850 millions d'euros.
Ces mesures devraient couvrir environ 2 milliards d'euros de dépenses supplémentaires pour les augmentations du salaire minimum et les allocations familiales, dans le cadre du débat sur les amendements au budget 2024.
(Reportage Bart Meijer ; version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)