PARIS (Reuters) - Les principales Bourses européennes évoluaient en légère baisse vendredi dans les premiers échanges, notamment tirées vers le bas par les secteurs de la distribution et de la pharmacie, dans un contexte d'inquiétudes géopolitiques généralisées après le nouvel essai nucléaire mené par la Corée du Nord.
À Paris, l'indice CAC 40 perd 0,19% à 4.533,65 points vers 07h45 GMT. À Francfort, le Dax cède 0,37% et à Londres, le FTSE abandonne 0,28%. L'indice EuroStoxx 50 de la zone euro se replie de 0,22%, le FTSEurofirst 300 de 0,31% et le Stoxx 600 de 0,35%.
Si la Bourse de Tokyo a fini sur une note stable, l'indice MSCI regroupant les valeurs d'Asie et du Pacifique (hors Japon) a reculé de près de 1% à la suite de l'essai nucléaire nord-coréen, avec une Bourse de Séoul qui a terminé en repli de 1,25%.
Sur le marché des changes, l'euro, qui avait atteint un pic de deux semaines face au dollar après le statu quo de la BCE, poursuit sur sa lancée, progressant de 0,15% contre le billet vert.
L'absence de toute annonce notable jeudi de la part de la Banque centrale européenne (BCE), qui n'a même pas débattu d'une prolongation de son programme de rachats d'actifs, semble profiter au secteur bancaire, l'un des rares qui soit en hausse (+0,71%).
L'indice regroupant les valeurs européennes de la distribution (-0,72%) accuse de son côté l'un des replis les plus marqués, tiré vers le bas par le titre Inchcape (-4,0%), plus forte baisse du Stoxx 600 après un abaissement de recommandation d'Exane BNP Paribas (PA:BNPP).
Le secteur pharmaceutique cède de son côté 0,85%, plombé par le repli de Novo Nordisk (CO:NOVOb) (-1,72%), plus forte baisse de l'indice Stoxx 50, après que JP Morgan est passé à neutre sur la valeur.
Rubis signe pour sa part la plus forte hausse du Stoxx 600, avec un gain de 8,58%, le spécialiste de l'aval pétrolier et chimique ayant fait état d'un bénéfice semestriel net record.
Les cours du pétrole reculent pourtant de 1%, sous le coup de prises de bénéfices, après avoir bondi de plus de 4% jeudi à la suite de l'annonce d'une très forte diminution des stocks aux Etats-Unis.
(Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)