PARIS (Reuters) - Les valeurs à suivre mardi à la Bourse de Paris, où l'indice CAC 40 poursuit sa baisse à mi-séance, sous les 4.200 points (-1,38% à 4.168,85 points à 12h30), toujours affecté par les craintes de voir le Royaume-Uni sortir de l'Union européenne et l'économie mondiale ralentir.
A l'exception de DANONE, toutes les valeurs du CAC 40 sont dans le rouge.
* DANONE résiste (+0,6%) après avoir annoncé qu'il tablait sur une accélération de sa marge en 2016, préférant y allouer une partie de ses investissements plutôt que soutenir à tout prix sa croissance dans plusieurs pays émergents, notamment en Chine.
* La crainte d'un Brexit continue de peser sur les valeurs FINANCIERES et les CYCLIQUES, notamment l'AUTOMOBILE, qui signent une nouvelle fois les reculs sectoriels les plus marqués en Europe.
GROUPE PSA (PA:PEUP) perd 2,56% et RENAULT (PA:RENA) 2,48%.
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE lâche 2,1%, BNP PARIBAS (PA:BNPP) 1,09% et CRÉDIT AGRICOLE (PA:CAGR) 1,02%.
* Les valeurs liées aux MATIÈRES PREMIÈRES poursuivent aussi leur repli dans le sillage des métaux et du pétrole, alors que l'Agence internationale de l'énergie ne voit qu'un rééquilibrage temporaire du marché pétrolier en 2016.
ARCELORMITTAL (AS:ISPA) baisse de 1,76% et ERAMET (PA:ERMT) lâche 3,03%, tandis qu'APERAM (AS:APAM) abandonne 2,98%.
Du côté des PÉTROLIÈRES, TECHNIP (PA:TECF) cède 2,83%, plus forte baisse du CAC 40, et TOTAL (PA:TOTF) perd 2,22%. VALLOUREC (PA:VLLP) chute de 5,18%, plus forte baisse du SBF 120, et MAUREL ET PROM (PA:MAUP) baisse de 2,45%.
* SANOFI (PA:SASY) lâche 2,1% alors que Jefferies, qui a relevé son objectif de cours de 74 à 77 euros, a abaissé ses prévisions de revenus du groupe pharmaceutique pour les trois prochaines années.
* SES (+0,22%) figure parmi les rares hausses du SBF 120 après une note de Morgan Stanley (NYSE:MS), positif sur le potentiel de croissance de l'opérateur de satellites grâce à son pôle Vidéo et à sa politique d'acquisitions.
Dans le même secteur, EUTELSAT (PA:ETL) COMMUNICATIONS en profite et monte de 0,75%.
(Raphaël Bloch, édité par Dominique Rodriguez)