Investing.com - Les bourses européennes ont vu leurs pertes se creuser ce jeudi après-midi, en raison du retour du spectre d'une détérioration de la situation régionale.
La circonspection restait également de rigueur à l'approche des élections législatives italiennes à l'horizon de la fin du mois, avec la peur qu'un parlement sans majorité claire ne freine l'avancée des réformes économiques.
L'humeur subissait aussi la crainte que la Réserve Fédérale puisse mettre fin à son programme d'achats d'actifs plus tôt qu'anticipé.
En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a dérapé de 1.8%, le CAC 40 français de 1.7%, et le DAX 30 allemand de 1.8%.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet montré que l'indice des directeurs des achats du secteur secondaire du bloc euro était passé de 47.9 à 47.8 pour février
Les experts avaient pourtant prédit un frémissement à 48.4.
Il en était de même pour celui du domaine manufacturier germanique, montant des 49.8 définitifs de janvier à 50.1 pour le mois en cours, repassant au-dessus de la barre des 50 dénotant une croissance du secteur pour la première fois en un an, mais n'atteignant pas les 50.5 envisagés.
Les services du pays ont quand à eux connu leur expansion la plus lente des deux mois écoulés, reculant depuis les 55.7 précédents jusqu'à 54.1, alors qu'un faux pas à 55.5 était déjà redouté.
Il avait auparavant été signalé que les industries de la France étaient remontées depuis 42.9 vers 43.6 pour la même période, au lieu des 43.8 pressentis.
Le tertiaire national a pour sa part plongé des 43.6 de janvier à 42.7, sa pire performance en quatre ans, alors que frémissement à 44.5 avait été envisagé par les experts.
Les cours avaient déjà entamé la session du mauvais pied, après que le récit détaillé de la réunion du conseil directeur de la banque centrale américaine ayant eu lieu en janvier ait montré que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations représentant un volume de 85 milliards d'USD avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
La finance était du coup en berne, les français BNP Paribas et Société Général plongeant respectiveent de 3.7 et 3.4%, imités par les allemands Commerzbank et Deutsche Bank avec 2.7 et 3.6%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols BAnco Santander et BBVA laissant échapper 2 et 1.9%, suivis des italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit avec 4.1 et 4.7%.
Axa, second assureur européen, coulait pour sa part de 2.3% suite à l'aveu de revenus nets subissant un revers inattendu l'année passée.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a reculé de 1.6%, tiré vers le bas par des exploitants dans la tourmente suivant le sillage du coup de mou des prix des matières premières.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient de 3.3 et 2.85%, les cuivriers Kazakhmys et Xstrata n'étant pas en reste avec 4.25 et 3.3%.
La City suivait elle aussi le chemin tracé sur le continent, Barclays chutant de 2.4%, et HSBC Holdings de 1.9%, la Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking se trouvant aussi parmi les lanternes rouges avec 1.5 et 2.8%.
Les perspectives des marchés américains partageaient quand à elles ce pessimisme: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.2%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.2% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.4%.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier divulgueront les chiffres de ventes de logements d'occasion, en attendant de connaître l'évolution de l'activité des usines dans la région de Philadelphie.
La circonspection restait également de rigueur à l'approche des élections législatives italiennes à l'horizon de la fin du mois, avec la peur qu'un parlement sans majorité claire ne freine l'avancée des réformes économiques.
L'humeur subissait aussi la crainte que la Réserve Fédérale puisse mettre fin à son programme d'achats d'actifs plus tôt qu'anticipé.
En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a dérapé de 1.8%, le CAC 40 français de 1.7%, et le DAX 30 allemand de 1.8%.
Le groupe de recherches économiques Markit a en effet montré que l'indice des directeurs des achats du secteur secondaire du bloc euro était passé de 47.9 à 47.8 pour février
Les experts avaient pourtant prédit un frémissement à 48.4.
Il en était de même pour celui du domaine manufacturier germanique, montant des 49.8 définitifs de janvier à 50.1 pour le mois en cours, repassant au-dessus de la barre des 50 dénotant une croissance du secteur pour la première fois en un an, mais n'atteignant pas les 50.5 envisagés.
Les services du pays ont quand à eux connu leur expansion la plus lente des deux mois écoulés, reculant depuis les 55.7 précédents jusqu'à 54.1, alors qu'un faux pas à 55.5 était déjà redouté.
Il avait auparavant été signalé que les industries de la France étaient remontées depuis 42.9 vers 43.6 pour la même période, au lieu des 43.8 pressentis.
Le tertiaire national a pour sa part plongé des 43.6 de janvier à 42.7, sa pire performance en quatre ans, alors que frémissement à 44.5 avait été envisagé par les experts.
Les cours avaient déjà entamé la session du mauvais pied, après que le récit détaillé de la réunion du conseil directeur de la banque centrale américaine ayant eu lieu en janvier ait montré que ses membres avaient envisagé de ralentir, voire d'arrêter les acquisitions d'obligations représentant un volume de 85 milliards d'USD avant même que le marché du travail ne reprenne des couleurs, par peur qu'elles destabilisent les marchés financiers.
La finance était du coup en berne, les français BNP Paribas et Société Général plongeant respectiveent de 3.7 et 3.4%, imités par les allemands Commerzbank et Deutsche Bank avec 2.7 et 3.6%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols BAnco Santander et BBVA laissant échapper 2 et 1.9%, suivis des italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit avec 4.1 et 4.7%.
Axa, second assureur européen, coulait pour sa part de 2.3% suite à l'aveu de revenus nets subissant un revers inattendu l'année passée.
A Londres, le FTSE 100, chargé en matières premières, a reculé de 1.6%, tiré vers le bas par des exploitants dans la tourmente suivant le sillage du coup de mou des prix des matières premières.
Les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondaient de 3.3 et 2.85%, les cuivriers Kazakhmys et Xstrata n'étant pas en reste avec 4.25 et 3.3%.
La City suivait elle aussi le chemin tracé sur le continent, Barclays chutant de 2.4%, et HSBC Holdings de 1.9%, la Royal Bank of Scotland et Lloyds Banking se trouvant aussi parmi les lanternes rouges avec 1.5 et 2.8%.
Les perspectives des marchés américains partageaient quand à elles ce pessimisme: les options sur le Dow Jones prévoyaient une baisse de 0.2%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.2% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.4%.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier divulgueront les chiffres de ventes de logements d'occasion, en attendant de connaître l'évolution de l'activité des usines dans la région de Philadelphie.