Investing.com - Les bourses européennes étaient encore en chute libre ce mardi après-midi, l'ambiance se trouvant fortement assombrie par des résultats d'élections législatives ranimant le spectre d'un regain d'instabilité politique en Italie.
En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 sombrait de 2.63%, le CAC 40 français de 2.26%, et le DAX 30 allemand de 1.79%.
La coalition de centre gauche ayant à sa tête le parti démocrate dirigé de Pier Luigi Bersani a remporté la majorité des suffrages à l'assemblée nationale, et semblait avoir la légitimité pour former un gouvernement.
Mais les projections indiquaient cependant qu'aucune formation ne semblait capable de remporter la plupart des voix du sénat, ce qui pourrait conduire à procéder à un nouveau scrutin.
Les taux appliqués aux obligations décennales émises par Rome ont du coup bondi depuis les 4.37% d'hier jusqu'à 4.87%, imitées par celles de Madrid passant de 5.1 à 5.5%.
La finance s'en ressentait toujours, les allemands Commerzbank et Deutsche Bank plongeant respectivement de 2.67 et 4.48%, dépassés par les français BNP Paribas et Société Générale avec 5.26 et 4.83%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA sombrant de 3.39 et 3.3%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit faisant bien pire avec 10.23 et 8.27%.
SEB a d'autre part limité les dégâts à 2.75% suite à l'aveu de bénéfices annuels atteignant 194.2 millions d'euros en 2012, au lieu des 206.6 espérés.
BASF, un des plus gros chimistes d'Allemagne, sauvait ausi les meubles avec seulement 2.71%, bien que ses profits aient bondi de 18% pour atteindre 1.8 milliards d'euros au quatrième trimestre, alors que les experts en envisageaient 1.83.
A Londres, le FTSE 100 s'est effondré de 1.29%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
HSBC Holdings laissait ainsi échapper 2.33%, et Lloyds Banking 2.73%, la Royal Bank of Scotland et Barclays se retrouvant en queue de peloton avec 3.4 et 4.03%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières étaient moins tranchées, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 2.11 et 0.56%, alors que Fresnillo et Rangold Resources arrachaient 0.2 et 0.73%.
Les cuivriers finissaient par se serrer les coudes dans l'adversité, Kazakhmys se repliant de 2.19% et Xstrata de 0.57%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.2%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.19% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.14%.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale américaine, devrait pour sa part bientôt témoigner de l'état de la politique monétaire devant le comité bancaire sénatorial, et sera surveillé de près après que le compte-rendu de la dernière réunion de son conseil directeur ait montré que ses membres avaient envisagé de mettre un frein anticipé à ses mesures d'assouplissement.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec un rapport sur la confiance de leurs consommateurs, ainsi qu'avec le volume officiel de leurs ventes de logements neufs.
En seconde partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 sombrait de 2.63%, le CAC 40 français de 2.26%, et le DAX 30 allemand de 1.79%.
La coalition de centre gauche ayant à sa tête le parti démocrate dirigé de Pier Luigi Bersani a remporté la majorité des suffrages à l'assemblée nationale, et semblait avoir la légitimité pour former un gouvernement.
Mais les projections indiquaient cependant qu'aucune formation ne semblait capable de remporter la plupart des voix du sénat, ce qui pourrait conduire à procéder à un nouveau scrutin.
Les taux appliqués aux obligations décennales émises par Rome ont du coup bondi depuis les 4.37% d'hier jusqu'à 4.87%, imitées par celles de Madrid passant de 5.1 à 5.5%.
La finance s'en ressentait toujours, les allemands Commerzbank et Deutsche Bank plongeant respectivement de 2.67 et 4.48%, dépassés par les français BNP Paribas et Société Générale avec 5.26 et 4.83%.
Il en était de même à la périphérie, les espagnols Banco Santander et BBVA sombrant de 3.39 et 3.3%, les italiens Intesa Sanpaolo et Unicredit faisant bien pire avec 10.23 et 8.27%.
SEB a d'autre part limité les dégâts à 2.75% suite à l'aveu de bénéfices annuels atteignant 194.2 millions d'euros en 2012, au lieu des 206.6 espérés.
BASF, un des plus gros chimistes d'Allemagne, sauvait ausi les meubles avec seulement 2.71%, bien que ses profits aient bondi de 18% pour atteindre 1.8 milliards d'euros au quatrième trimestre, alors que les experts en envisageaient 1.83.
A Londres, le FTSE 100 s'est effondré de 1.29%, les établissements bancaires de Grande-Bretagne suivant le chemin tracé par leurs homologues continentaux.
HSBC Holdings laissait ainsi échapper 2.33%, et Lloyds Banking 2.73%, la Royal Bank of Scotland et Barclays se retrouvant en queue de peloton avec 3.4 et 4.03%.
Les entreprises spécialisées dans les matières premières étaient moins tranchées, les mastodontes miniers BHP Billiton et Rio Tinto fondant respectivement de 2.11 et 0.56%, alors que Fresnillo et Rangold Resources arrachaient 0.2 et 0.73%.
Les cuivriers finissaient par se serrer les coudes dans l'adversité, Kazakhmys se repliant de 2.19% et Xstrata de 0.57%.
Les perspectives des marchés américains étaient toutefois optimistes: les options sur le Dow Jones prévoyaient une hausse de 0.2%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.19% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.14%.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale américaine, devrait pour sa part bientôt témoigner de l'état de la politique monétaire devant le comité bancaire sénatorial, et sera surveillé de près après que le compte-rendu de la dernière réunion de son conseil directeur ait montré que ses membres avaient envisagé de mettre un frein anticipé à ses mesures d'assouplissement.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec un rapport sur la confiance de leurs consommateurs, ainsi qu'avec le volume officiel de leurs ventes de logements neufs.