LG Energy Solution (LGES), une entreprise sud-coréenne, est actuellement en pourparlers avec environ trois fournisseurs chinois pour la fabrication de batteries économiques pour véhicules électriques (VE) destinées au marché européen. Cette initiative de LGES intervient à un moment où l'industrie mondiale des véhicules électriques connaît un ralentissement important de la demande.
Les partenariats potentiels visent à faire face à la concurrence croissante, l'Union européenne ayant récemment imposé des droits de douane supplémentaires allant jusqu'à 38 % sur les VE importés de Chine, à la suite d'une enquête anti-subventions qui s'est achevée en juin.
Un cadre supérieur de LGES, Wonjoon Suh, qui dirige la division des batteries automobiles avancées, a révélé que l'entreprise explore diverses stratégies, notamment la formation de coentreprises et l'établissement d'accords d'approvisionnement à long terme avec des entreprises chinoises. Ces partenariats devraient aider LGES à réduire les coûts de fabrication des batteries au phosphate de fer-lithium (LFP) pour qu'elles puissent rivaliser avec les batteries chinoises dans un délai de trois ans.
Les cathodes LFP, qui sont un composant essentiel des batteries des véhicules électriques, représentent une part importante du coût des cellules de batterie. Alors que la Chine est actuellement le principal fournisseur de cathodes LFP au niveau mondial, LGES envisage le Maroc, la Finlande et l'Indonésie comme sites de production potentiels pour ces composants, en collaboration avec des entreprises chinoises, afin de répondre aux besoins du marché européen.
En ce qui concerne le marché des batteries pour véhicules électriques en Europe, les fabricants de batteries sud-coréens, dont LGES, Samsung (KS:005930) SDI et SK On, détenaient une part de marché combinée de 50,5 % au cours des cinq premiers mois de l'année, LGES représentant à elle seule 31,2 %. Les fabricants chinois de batteries, CATL en tête, détenaient une part de 47,1 % du marché européen au cours de la même période.
LGES, qui possède des coentreprises de batteries avec General Motors (NYSE:GM), Hyundai (KS:005380) Motor, Stellantis et Honda Motor, est également en pourparlers avec des constructeurs automobiles aux États-Unis, en Europe et en Asie concernant des accords de fourniture de batteries LFP. Toutefois, la demande de modèles de véhicules électriques abordables est particulièrement forte en Europe, où ce segment représente environ la moitié des ventes de véhicules électriques de la région, dépassant celles des États-Unis.
Les actions de la société ont clôturé en baisse de 1,4 %, affectées par les résultats décevants de Tesla (NASDAQ:TSLA), et ont chuté davantage que l'ensemble du marché KOSPI, qui a connu une baisse de 0,6 %. M. Suh a indiqué qu'en raison du ralentissement de la demande, l'installation de certains équipements destinés à l'expansion pourrait être retardée de deux ans, comme convenu avec ses partenaires.
Il prévoit une reprise de la demande de VE en Europe dans environ 18 mois et dans deux à trois ans aux États-Unis, en fonction notamment des politiques climatiques et d'autres facteurs réglementaires.
Reuters a contribué à cet article.Cet article a été généré et traduit avec l'aide de l'IA et revu par un rédacteur. Pour plus d'informations, consultez nos T&C.