Les Bourses européennes accusent le coup après l'échec des dernières discussions entre la Grèce et ses créanciers, ainsi que la décision du gouvernement Tsipras d'organiser un referendum sur les propositions des créanciers dimanche prochain.
Tandis qu'Athènes reste portes close, Lisbonne abandonne 4,5%, Madrid et Milan 3,7%, Paris 3,6%, Francfort 3,2%, Amsterdam 2,8%, Bruxelles 2,5%, Londres 1,7% et Zurich 1,2%. A New York vendredi soir, le Dow Jones a gagné 0,3%, mais le Nasdaq a perdu 0,6%.
Un vent de panique gagne donc les marchés, alors que la Grèce se dirige tout droit vers un défaut de paiement mardi, date limite pour un remboursement au FMI, et que des mesures de contrôle des capitaux ont été imposées par Athènes.
'Les développements du week-end devraient se traduire par une interrogation sur le profil des pays périphériques', commente Philippe Waechter, le directeur de la recherche économique chez Natixis Asset Management.
Dans un souci d'apaisement, la BCE a annoncé ce week-end qu'elle veillerait à assurer la 'stabilité financière' de la zone euro, notamment en maintenant les facilités d'urgence (ELA) octroyées aux banques grecques.
'Nous pensons toujours que la Grèce et l'Union européenne vont trouver un accord pour résoudre la crise actuelle, surtout après que le gouvernement grec ait été forcé de fermer les banques et la Bourse', juge Nour Al-Hammoury, stratège chez ADS Securities.
'Maintenant que la Grèce a pratiquement les deux pieds dans le vide, des concessions pourraient apparaitre des deux côtés (Grèce et créanciers) afin de faire avancer les choses', renchérit un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
'En attendant, nous sommes dans une situation d'incertitude avec aucune possibilité de faire des projections fiables à court terme sur ce qui va se passer réellement autour de la Grèce', prévient-il néanmoins. 'La volatilité restera très forte jusqu'à au moins lundi prochain'.
Du côté des valeurs, les bancaires essuient sans surprise les dégagements les plus importants, à l'image de Deutsche Bank (-4,8% à Francfort), BNP Paribas (PARIS:BNPP) (-4,7% à Paris) ou encore Santander (-5,5% à Madrid).
Novartis (SIX:NOVN) limite la casse et ne cède que 0,5% à Zurich, alors que le groupe de santé a annoncé l'acquisition de la société australo-américaine Spinifex Pharmaceuticals, qui développe une approche périphérique pour traiter les douleurs neuropathiques.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Tandis qu'Athènes reste portes close, Lisbonne abandonne 4,5%, Madrid et Milan 3,7%, Paris 3,6%, Francfort 3,2%, Amsterdam 2,8%, Bruxelles 2,5%, Londres 1,7% et Zurich 1,2%. A New York vendredi soir, le Dow Jones a gagné 0,3%, mais le Nasdaq a perdu 0,6%.
Un vent de panique gagne donc les marchés, alors que la Grèce se dirige tout droit vers un défaut de paiement mardi, date limite pour un remboursement au FMI, et que des mesures de contrôle des capitaux ont été imposées par Athènes.
'Les développements du week-end devraient se traduire par une interrogation sur le profil des pays périphériques', commente Philippe Waechter, le directeur de la recherche économique chez Natixis Asset Management.
Dans un souci d'apaisement, la BCE a annoncé ce week-end qu'elle veillerait à assurer la 'stabilité financière' de la zone euro, notamment en maintenant les facilités d'urgence (ELA) octroyées aux banques grecques.
'Nous pensons toujours que la Grèce et l'Union européenne vont trouver un accord pour résoudre la crise actuelle, surtout après que le gouvernement grec ait été forcé de fermer les banques et la Bourse', juge Nour Al-Hammoury, stratège chez ADS Securities.
'Maintenant que la Grèce a pratiquement les deux pieds dans le vide, des concessions pourraient apparaitre des deux côtés (Grèce et créanciers) afin de faire avancer les choses', renchérit un gérant de Barclays (LONDON:BARC) Bourse.
'En attendant, nous sommes dans une situation d'incertitude avec aucune possibilité de faire des projections fiables à court terme sur ce qui va se passer réellement autour de la Grèce', prévient-il néanmoins. 'La volatilité restera très forte jusqu'à au moins lundi prochain'.
Du côté des valeurs, les bancaires essuient sans surprise les dégagements les plus importants, à l'image de Deutsche Bank (-4,8% à Francfort), BNP Paribas (PARIS:BNPP) (-4,7% à Paris) ou encore Santander (-5,5% à Madrid).
Novartis (SIX:NOVN) limite la casse et ne cède que 0,5% à Zurich, alors que le groupe de santé a annoncé l'acquisition de la société australo-américaine Spinifex Pharmaceuticals, qui développe une approche périphérique pour traiter les douleurs neuropathiques.
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