Après une matinée hésitante, les Bourses européennes basculent plus nettement dans le rouge cet après-midi, la prudence prenant le dessus chez les investisseurs dans l'attente des rendez-vous des jours à venir.
'Pour le moment, le rebond technique engagé sur les indices actions depuis jeudi dernier ne permet pas d'affirmer qu'un point bas a été validé mercredi', estimait ce matin Barclays (L:BARC) Bourse.
'Il n'y a aucun changement fondamental justifiant le redressement des marchés et il y a un risque que l'on vienne toucher de nouveaux plus bas lorsque la tendance se retournera. Ces inquiétudes retiennent bon nombre de chasseurs de bonnes affaires', renchérissait-on chez IG.
L'heure est d'autant plus à la prudence que cette semaine s'annonce fort chargée sur le front macroéconomique, avec notamment plusieurs estimations de croissance aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que la réunion du comité de politique monétaire de la Fed.
'En termes de communication, les marges de manoeuvre du Fed sont clairement étroites cette semaine. En quelques mots justes, la banque centrale devra tout faire pour rassurer les investisseurs et limiter la volatilité sur les marchés', prévient à ce sujet Aurel BGC.
La semaine sera aussi marquée par de très nombreuses publications de résultats, tels que celles de Siemens, Philips, Fiat Chrysler, Ericsson (ST:ERICb) et Novartis (VX:NOVN) en Europe, ou McDonalds, Apple (O:AAPL), Procter & Gamble, Boeing (N:BA), Caterpillar et Microsoft (O:MSFT) outre Atlantique.
Pour le moment, le DAX de Francfort cède 0,6%, alors que l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne recule de 108,6 points en décembre 2015 à 107,3 ce mois-ci, un niveau inférieur au consensus des économistes.
Le FTSE perd aussi 0,6% à Londres avec notamment une chute de 6,2% de Kingfisher (L:KGF), le distributeur d'articles de bricolage ne convaincant pas la communauté financière avec son programme de transformation dévoilé ce jour.
Le CAC40 parisien recule de 0,8%, alourdi par Total (PA:TOTF) (-1,7%) et Technip (PA:TECF) (-4,7%) sur fond de faiblesse des cours du pétrole à un peu plus de 31 dollars le baril WTI.
La faiblesse de l'or noir pesant aussi sur Royal Dutch Shell (-1,5%) à Amsterdam, l'AEX s'affaisse de 0,6%, et ce malgré le maintien d'ArcelorMittal en terrain positif (+0,8%).
A Bruxelles où le Bel20 lâche 0,8%, Engie (-2%) essuie l'un des plus forts reculs sur fond d'une note d'UBS : s'il reste à 'achat', le broker abaisse son objectif de cours, craignant une révision à la baisse du dividende du groupe énergétique.
A Lisbonne, le PSI cède 0,6% au lendemain de la victoire du Social-Démocrate Marcelo Rebelo de Sousa à l'élection présidentielle du Portugal. 'Le Président et le Premier Ministre sont désormais de deux partis différents', souligne Natixis.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
'Pour le moment, le rebond technique engagé sur les indices actions depuis jeudi dernier ne permet pas d'affirmer qu'un point bas a été validé mercredi', estimait ce matin Barclays (L:BARC) Bourse.
'Il n'y a aucun changement fondamental justifiant le redressement des marchés et il y a un risque que l'on vienne toucher de nouveaux plus bas lorsque la tendance se retournera. Ces inquiétudes retiennent bon nombre de chasseurs de bonnes affaires', renchérissait-on chez IG.
L'heure est d'autant plus à la prudence que cette semaine s'annonce fort chargée sur le front macroéconomique, avec notamment plusieurs estimations de croissance aux Etats-Unis et en Europe, ainsi que la réunion du comité de politique monétaire de la Fed.
'En termes de communication, les marges de manoeuvre du Fed sont clairement étroites cette semaine. En quelques mots justes, la banque centrale devra tout faire pour rassurer les investisseurs et limiter la volatilité sur les marchés', prévient à ce sujet Aurel BGC.
La semaine sera aussi marquée par de très nombreuses publications de résultats, tels que celles de Siemens, Philips, Fiat Chrysler, Ericsson (ST:ERICb) et Novartis (VX:NOVN) en Europe, ou McDonalds, Apple (O:AAPL), Procter & Gamble, Boeing (N:BA), Caterpillar et Microsoft (O:MSFT) outre Atlantique.
Pour le moment, le DAX de Francfort cède 0,6%, alors que l'indice Ifo du climat des affaires en Allemagne recule de 108,6 points en décembre 2015 à 107,3 ce mois-ci, un niveau inférieur au consensus des économistes.
Le FTSE perd aussi 0,6% à Londres avec notamment une chute de 6,2% de Kingfisher (L:KGF), le distributeur d'articles de bricolage ne convaincant pas la communauté financière avec son programme de transformation dévoilé ce jour.
Le CAC40 parisien recule de 0,8%, alourdi par Total (PA:TOTF) (-1,7%) et Technip (PA:TECF) (-4,7%) sur fond de faiblesse des cours du pétrole à un peu plus de 31 dollars le baril WTI.
La faiblesse de l'or noir pesant aussi sur Royal Dutch Shell (-1,5%) à Amsterdam, l'AEX s'affaisse de 0,6%, et ce malgré le maintien d'ArcelorMittal en terrain positif (+0,8%).
A Bruxelles où le Bel20 lâche 0,8%, Engie (-2%) essuie l'un des plus forts reculs sur fond d'une note d'UBS : s'il reste à 'achat', le broker abaisse son objectif de cours, craignant une révision à la baisse du dividende du groupe énergétique.
A Lisbonne, le PSI cède 0,6% au lendemain de la victoire du Social-Démocrate Marcelo Rebelo de Sousa à l'élection présidentielle du Portugal. 'Le Président et le Premier Ministre sont désormais de deux partis différents', souligne Natixis.
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